L’homme pieux confronté à un monde ennemi trouve un secours permanent dans la proximité de son Dieu.
Quelques expressions de ce psaume peuvent se rapporter à Christ trouvant son refuge en son Père quand, avant la crucifixion, les ennemis complotaient contre lui pour le faire mourir. C’est pourquoi on a pu appeler ce psaume celui du jardin des Oliviers.
Au départ, un magnifique élan de confiance.
D’où vient cette confiance à toute épreuve exprimée au verset trois ?
Le psalmiste le révèle maintenant : c’est la communion avec l’Éternel, éprouvée dans le secret du sanctuaire.
Ici l’homme pieux demande à Dieu et recherche une chose, c’est d’habiter dans sa maison tous les jours de sa vie. La maison de l’Éternel ! Que de fois le fidèle la recherche dans les psaumes ! Pour le croyant du Psaume 71. 3, elle est un rocher d’habitation, un lieu de sécurité. Pour les fils de Coré, qui expriment les sentiments des tribus dispersées, c’est un temple, tout à la fois lieu de repos et de louangePsaume 84. 3-5. Dans notre psaume, c’est un lieu de communion avec l’Éternel. Le fidèle désire y habiter tous les jours ; il n’y vient pas en visiteur occasionnel, n’y cherche pas seulement un abri quand gronde l’orage. Dans cette maison, quelle est son occupation ?
Quel croyant ne connaît pas, dans le cours de sa vie, les mauvais jours ? Les événements prennent un autre niveau quand on se tient dans l’intimité du sanctuaire ; là, l’inquiétude, le doute, la crainte de succomber s’effacent au profit d’une foi qui s’affermit.
Très rapidement au verset 7, la confiance du croyant est mise à l’épreuve par une détresse inattendue. L’âme crie au secours (verset 9). Elle dit à Dieu : Tu m’as demandé de chercher ta face (verset 8) et voilà que tu la détournes de moi maintenant que je suis dans la détresse. Mais aussitôt elle se ressaisit : L’Éternel n’est-il pas plus qu’un père et une mère pour ses enfants ? (verset 10). C’est pourquoi elle demande à Dieu : quel est ton chemin pour moi ? (verset 8). Suit alors l’attente confiante dans la bonté divine (verset 13).