L’homme pieux contemple les divers témoignages présentés à la responsabilité de l’homme ; en particulier :
Il en tire les conséquences pour une marche de piété.
Ce psaume de David s’ouvre sur la vision majestueuse de la création qui annonce la grandeur de Dieu. C’est un témoignage silencieux, mais expressif pour proclamer sa puissance et sa sagesseActes 14. 17, dans l’alternance nécessaire des jours et des nuits, la course régulière et bienfaisante du soleil (il se lève sur les méchants et sur les bons) Matthieu 5. 45.
Ce témoignage est celui de la création des cieux visibles, non corrompus par l’homme comme l’ont été les choses de la terre souillées par sa présence.
Il est pour tous les hommes, jusqu’au bout du monde. C’est la force du message du chapitre 2 de l’épître aux Romains, mais les hommes ne l’ont pas reçu.
Le résidu fidèle des derniers jours louera Dieu à son tour, pour ce merveilleux témoignagePsaume 148.
Au Psaume 8, le psalmiste contemplait un ciel étoilé ; ici, il contemple un ciel ensoleillé ; l’un et l’autre sont là comme les témoins de la grandeur de Dieu, en contraste avec la petitesse de l’homme, sa créature pourtant si privilégiée.
Comme le soleil apporte lumière et vie sur la terre tout entière, l’évangile apporte à son tour la lumière morale au monde entier, écrit l’apôtre Paul, en citant le verset 6 de ce psaume. “N’ont-ils pas entendu ?” ajoute-t-ilRomains 10. 18. Hélas, même la nation d’Israël est restée insensible au message de la création, comme à celui de l’évangile. Quand vint à elle la parole en qui était la vie, lumière des hommes… les ténèbres ne l’ont pas comprise. “La vraie lumière était celle qui, venant dans le monde, éclaire tout homme” Jean 1. 4-9.
Les nations auraient dû apprendre à connaître Dieu dans ses œuvres ; il n’en a rien étéRomains 1. 18-25. Israël connaissait l’Éternel qui s’était révélé à lui par sa Parole (la loi donnée par Moïse en particulier) ; il a rejeté ce second témoignageRomains 2.
Ici, l’homme pieux, conduit par l’Esprit, rappelle plusieurs aspects de cette loi sainte, juste et bonneRomains 7. 12 :
Restauration morale, sagesse, joie, lumière, la loi apporte tout cela ; mais elle demande la crainte de Dieu – la peur de lui déplaire – dans la conscience que ses jugements et l’appréciation qu’il porte sur toutes choses sont justes. La Parole instruit et garde l’homme pieux dans un sentier hors de l’atteinte du mal. Elle est pour lui un trésor (le “salaire”) “plus précieux que l’or… et plus doux que le miel”.
La Parole atteint la conscience du serviteur fidèle. Elle met en lumière ses fautes cachées, commises par erreur, ces manquements peu apparents dont on a parfois si peu la notion et que l’on négligerait trop facilementNombres 15. 27-29. La Parole purifie de la souillure qu’ils ont apportée. Elle met aussi en évidence les péchés volontaires : la propre volonté, fruit de l’orgueil (“la fierté”) Nombres 15. 30 ; Deutéronome 17. 12. L’homme pieux demande à en être gardé, car la loi condamne à mort celui qui commet le péché par fierté (la grâce introduite avec le christianisme conduit au jugement profond de l’acte commis et de la racine intérieure qui l’a produit).
Ce psaume s’achève par ce souhait d’une recherche persévérante du bien avec et devant Dieu, non pas devant les hommes ; une recherche tout intérieure (du cœur), et une marche avec lui, “mon rocher et mon rédempteur”. Que ce soit aujourd’hui encore la recherche de tout croyant !