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Évangile selon Luc
Sondez les Écritures - 1re année

Luc 3. 21-38

L’introduction du Fils de Dieu dans son ministère public

2. sus au Jourdain et dans le sert (1)

Le bapme du Seigneur sus : versets 21, 22

Le bapme est rappor dans les évangiles synoptiques. Dans Jean, le Seigneur est présen non comme celui qui est bapti mais plut comme le Fils de Dieu qui baptise. Jean-Baptiste le rencontre alors pour la première fois. Il le connaissait comme celui qui vient. Il l’identifie comme l’agneau de Dieu, l’holocauste parfaitJean 1. 29-33. Dans l’évangile selon Matthieu, la scène du bapme ret un caracre plus officiel qu’en Marc et en Luc. Le Seigneur y est signé à l’attention de tous : “Celui-ci est mon Fils bien-aiMatthieu 3. 17. Ici, comme en Marc, “tu es mon Fils bien-aimarque l’intimi du re et du Fils. Tous les sirs du cœur de Dieu trouvent leur accomplissement dans l’homme qui s’abaisse. Luc fait un cit est très bref. Il ne rapporte rien de la conversation entre Jean et le SeigneurMatthieu 3. 13-15, ni de la descente de sus dans le fleuve. L’évanliste associe ici très simplement le Seigneur à ceux qui exprimaient des sentiments de repentance : “Comme tout le peuple était bapti, sus aussi étant bapti…” Ce qui, ici, n’était qu’un symbole, devint pour lui une ali terrible à la croix lorsqu’il dut ôter le ché du monde (12. 50). “Étant bapti et priant”, écrit Luc qui rapporte toujours avec soin les prières de l’homme pendantPsaume 16. 1.

Après le bapme, le Saint Esprit descend sur lui sous la forme visible d’une colombe. Pourquoi cette image ? Lors du luge, la colombe n’avait pu trouver un lieu où se poser. À l’inverse, le Fils de Dieu au Jourdain donne au Saint Esprit un “lieu” de repos sur la terre. La preuve était enfin donnée qu’il y avait quelqu’un sur lequel l’Esprit pouvait demeurer de façon permanente. Il n’est pas dit dans la Parole que le Seigneur ait é bapti du Saint Esprit mais qu’il a é scelléJean 6. 27 et ointActes 4. 27. L’onction est une marque de faveur et de puissance pour un service particulierPsaume 89. 21 ; le sceau marque plut l’appartenance. Comment expliquer que le Seigneur, conçu de l’Esprit, ait pu recevoir l’onction du Saint Esprit au Jourdain ? L’offrande de teau vitiqueLévitique 2. 7 nous permet de comprendre cette différence. Elle était d’abord trie à l’huile : Christ a é conçu de l’Esprit Saint. L’huile trait absolument toute la fleur de farine, attestant ainsi la perfection absolue de l’homme Christ sus. Puis elle était ointe ou arroe abondamment d’huile. Cette onction exrieure symbolisait la puissance de l’Esprit reçue pour accomplir le service de l’homme parfait.

Luc veut aussi dans cette scène attirer notre attention sur les trois personnes de la divini afin de nous montrer sus dans sa relation unique avec le re et le Saint Esprit.

La alogie de sus : versets 27-38

L’évangile de Matthieu s’ouvre par la alogie de sus. Il était cessaire de présenter au peuple d’Israël les lettres de créance du roi et d’établir ses droits de Messie. Cette alogie est descendante. Luc, au contraire, présente d’abord les files qui sont prêts à recevoir celui qui s’abaisse comme homme au milieu d’eux. Il établit ensuite par une alogie ascendante sa ritable humani. Pourquoi alors ne pas s’arrêter à Adam ? Comment expliquer cette filiation “de Dieu” (verset 38) ? S’arrêter à Adam aurait rattaché le Seigneur à un chef de race chue. Remonter jusqu’à Dieu l’identifie, au contraire, à son re, le re de tous. Le premier homme, Adam, avait é créé par Dieu ; le second homme, le dernier Adam, Christ1 Corinthiens 15. 45, est venu de Dieu comme un homme non créé quoique né de femme.

Luc 3

21Et il arriva que, comme tout le peuple était baptisé, Jésus aussi étant baptisé et priant, le ciel s’ouvrit ; 22et l’Esprit Saint descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe ; et il y eut une voix qui venait du ciel : Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai trouvé mon plaisir.
23Et Jésus lui-même commençait d’avoir environ 30 ansa, étant, comme on l’estimait, fils de Joseph : d’Héli, 24de Matthat, de Lévi, de Melchi, de Janna, de Joseph, 25de Mattathie, d’Amos, de Nahum, d’Esli, de Naggé, 26de Maath, de Mattathie, de Séméi, de Joseph, de Juda, 27de Johanna, de Rhésa, de Zorobabel, de Salathiel, de Néri, 28de Melchi, d’Addi, de Cosam, d’Elmodam, d’Er, 29de José, d’Éliézer, de Jorim, de Matthat, de Lévi, 30de Siméon, de Juda, de Joseph, de Jonan, d’Éliakim, 31de Méléa, de Maïnan, de Mattatha, de Nathan, de David, 32de Jessé, d’Obed, de Booz, de Salmon, de Naasson, 33d’Aminadab, d’Aram, d’Esrom, de Pharès, de Juda, 34de Jacob, d’Isaac, d’Abraham, de Thara, de Nachor, 35de Seruch, de Ragaü, de Phalek, d’Éber, de Sala, 36de Caïnan, d’Arphaxad, de Sem, de Noé, de Lamech, 37de Mathusala, d’Énoch, de Jared, de Maléléel, de Caïnan, 38d’Énos, de Seth, d’Adam, de Dieu.

Notes

aou : lui-même avait environ trente ans quand il commença [son œuvre] .

(Traduction révisée)