Jean voit1 “le ciel ouvert” pour y contempler Christ dans la gloire.
Le jugement et la justice forment les bases du trône de DieuPsaume 89. 15. Longtemps, dans le gouvernement du monde, des chefs infidèles les ont séparés. Maintenant, le temps est venu pour que le jugement retourne à la justicePsaume 94. 15. L’avènement de Christ est décrit en des termes qui rappellent le triomphe d’un général romain, suivi de ses armées après les victoires. Ici, le Christ triomphant paraît devant le monde avant les combats. Plusieurs détails de ses attributs se retrouvent ailleurs dans la Parole.
Un autre ange3 se tient dans le soleil, le lieu de l’autorité suprême, pour convier les oiseaux de proie à prendre part au “grand souper de Dieu”, c’est-à-dire aux résultats du jugement par Christ des armées des deux Bêtes (la Bête romaine et le faux prophète, l’Antichrist) au site d’Armagédon.
Une scène comparable est prophétiquement annoncée par le prophète ÉzéchielÉzéchiel 39. 17-20, en rapport avec Gog (l’Assyrien, le roi du nord) et ses innombrables armées. L’anéantissement par Christ de ces hordes nordiques interviendra après le combat contre les armées de la Bête romaineDaniel 11. 45.
Personne n’échappe au jugement parmi ceux qui possèdent soit l’autorité (rois et chiliarques), soit la force (puissants, chevaux et cavaliers). Toutes les différences de rang (libres ou esclaves) ou de responsabilité (petits ou grands) dans le monde s’effacent alors devant Dieu.
Quelle opposition entre le grand souper de la grâceLuc 14. 16 pour les noces de l’Agneau dans le ciel, et le souper du jugement sur la terre, qui lui succède immédiatement ! Or, tout être humain est placé en face de l’un ou de l’autre. Que chacun réalise bien que, s’il n’accepte pas Christ comme son Sauveur, il n’aura pas sa place au souper de la grâce, mais devra rencontrer Dieu comme son jugeAmos. 4. 12.