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Seconde épître aux Corinthiens
Sondez les Écritures - 2e année

2 Corinthiens 4. 7-12

La gloire de Dieu dans des vases de faiblesse

2. La faiblesse du serviteur et la puissance de Dieu

Si le paragraphe précédent (versets 1-6) a parlé du message glorieux de Dieu, l’apôtre parle maintenant du messager, en prenant son propre exemple. Un nouveau contraste apparaît entre un trésor et le vase de terre qui le contient.

Un vase de terre : verset 7

L’homme, créature de Dieu, mais formé de la terre, poussière du solGenèse 2. 7, est comparé à un vase.

Comme quand il est question de notre maison terrestre, de notre tente (5. 1) ou de notre homme extérieur (4. 16) le vase concerne notre être tout entier (corps, âme, esprit), limité dans ses capacités physiques et dans ses pensées. Nous sommes actuellement dans le corps de notre abaissementPhilippiens 3. 21. Nous sommes encore mortels et corruptibles1 Corinthiens 15. 53, 54, à l’image du premier Adam. Le vase est fragile, l’homme extérieur dépérit, la tente est destructible.

Mais, quoi qu’il en soit, nos membres sont livrés comme esclaves à la justice pour la saintetéRomains 6. 19. Le corps est présenté en sacrifice vivant, agréable à DieuRomains 12. 1. Le messager est de peu de valeur, mais il est porteur d’un message de grande valeur. Dieu n’a pas choisi des anges qui auraient semblé plus puissants et plus aptes que les hommes. Dans sa sagesse, Dieu prend des hommes qui peuvent rendre témoignage à la grâce dont ils sont les objets. Les anges, certes, sont aptes à déployer la puissance divine. Mais quant à la puissance de Dieu en grâce, ils n’en sont que les spectateurs attentifs et non les heureux bénéficiaires. Paul, avec humilité, se présente comme un vase de terre. C’est-à-dessein que Dieu place sa gloire dans un vase sans gloire. Plus la faiblesse du témoin est manifeste, plus la puissance de Dieu est éclatante.

La faiblesse du vase et la puissance de Dieu : versets 8, 9

Paul, serviteur de Dieu, connaissait tribulation, perplexité, persécution et abattement. Pourtant il n’y avait pas de désespoir en lui malgré ce qu’il exprime plus haut (1. 8), car le soutien est divin.

Il met ici en parallèle d’une manière saisissante, les épreuves et souffrances endurées dans son corps, sa chair mortelle (le vase), et les ressources divines qui permettent de les supporter et d’en être victorieux :

Parallèle entre les épreuves endurées dans son corps et les ressources divines qui permettent de les supporter

Son témoignage dans ce monde consistait à représenter Jésus. L’homme doux et humble, à vivre comme il a vécu et à marcher comme lui-même a marché1 Jean 2. 6.

Le chemin de la mort vers la vie : versets 10-12

Dans ce chemin d’exercices de cœur et de piété, l’apôtre côtoie en permanence la mort : toujours, partout, le “mourir”. Il parle de “sentence de mort” (1. 9). “Je meurs chaque jour”, leur avait-il écrit1 Corinthiens 15. 31. “Pour l’amour de toi, nous sommes mis à mort tout le jour ; nous avons été estimés comme des brebis de tuerie” Romains 8. 36. Le spectre de cette mort apparaît au travers des circonstances permises par Dieu. C’est par une telle abnégation que Paul imitait le parfait et divin modèle. Ses facultés, son intelligence, sa mémoire, sa force de caractère, tout était mis à la disposition de son Seigneur et maître. Quand on voyait Paul, il apparaissait méprisable, misérable, périssant de jour en jour, de sorte que toute l’attention et l’admiration soient concentrées sur le trésor qu’il contenait, c’est-à-dire sur Christ.

Si le vase avait eu la moindre valeur, la lumière divine aurait été obscure. Si le vase est brisé, la lumière de la vie brillera. Si la mort dans le corps est réalisée, seule la vie de Christ en lui opérera dans les Corinthiens.

Citons les paroles d’un croyant au sujet de l’apôtre : « Quelle vocation glorieuse pour un homme que d’être ainsi assimilé à Christ, d’être le vase de la puissance de la vie pure, et par le moyen d’une abnégation absolue de soi-même, et de la vie même, d’être moralement semblable à Jésus ! »

2 Corinthiens 4

7Mais nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit de Dieu et non pas de nous : 8étant dans la tribulation de toute manière, mais non pas réduits à l’étroit ; dans la perplexité, mais non pas sans ressource ; 9persécutés, mais non pas abandonnés ; abattus, mais ne périssant pas ; 10portant toujours partout dans le corps la morta de Jésus, afin que la vie aussi de Jésus soit manifestée dans notre corps. 11Car nous qui vivons, nous sommes toujours livrés à la mort pour l’amour de Jésus, afin que la vie aussi de Jésus soit manifestée dans notre chair mortelle. 12Ainsi donc la mort opère en nous, mais la vie en vous.

Notes

apropr. : le mourir.

(La Bible - Traduction J.N. Darby)