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Première épître de Jean
Sondez les Écritures - 5e année

1 Jean 2. 29 - 3. 3

La vie divine et ses preuves

4. L’amour du Père pour ses enfants

Né de lui : 2. 29

L’apôtre désire que nos pensées s’affermissent dans la vérité. Puisque nous sommes certains que Christ est juste, nous devons comprendre, nous devons reconnaître que celui qui pratique la justice est issu de Christ. Il ne peut en être autrement. La foi nous fait saisir que Christ est la seule source de justice véritable qui nous amène à être fidèles dans toutes nos relations, tant avec Dieu qu’avec les hommes.

Lors de sa nouvelle naissance, le croyant a reçu une nouvelle nature1, la nature même de Christ. Cette nature produit alors dans le croyant les mêmes fruits de la justice que celle de Christ. Ces fruits manifestent la nouvelle naissance de ce croyant et ne la provoquent pas. Lorsque nous voyons quelqu’un pratiquer la justice, c’est-à-dire la vivre dans les détails et dans la durée, nous pouvons le reconnaître comme un enfant de Dieu. Il porte le caractère de son Père céleste dont il a reçu la nature.

Enfants de Dieu : 3. 1, 2 a

Le croyant est né de Dieu : cette pensée conduit Jean à s’émerveiller devant l’amour divin. Il invite ses lecteurs à contempler la grandeur de l’amour de Dieu, amour qui nous engendre et qui nous accorde la dignité d’être appelés ses enfantsJean 1. 122. C’est Dieu qui nous appelle ainsi, dans sa Parole. Il nous donne ce titre, ce privilège que nous recevons par la foi. Par cette même foi, nous le distinguons chez nos frères, à cause de leur vie dans la justice et dans l’amour. Cette perception n’est possible que chez les chrétiens. Le monde qui n’a pas connu ChristJean 1. 10, 11 ne peut pas non plus connaître les enfants de Dieu. Le comportement du croyant reste un mystère pour les hommes du monde1 Pierre 4. 4 car il trouve sa source en Dieu.

L’apôtre Jean présente comme toujours la vérité dans son caractère absolu, mais son épître est en même temps fort pratique. Elle nous sonde. Estimons-nous, comme Moïse, l’opprobre de Christ un plus grand trésor que les richesses du mondeHébreux 11. 26 ? Est-ce pour nous un privilège que d’être étranger dans ce monde ?

Nous lui serons semblables : 3. 2 b, 3

Nous, les chrétiens, sommes maintenant enfants de Dieu, en nature et en relation. Nous sommes les bien-aimés du Père sur cette terre de deuil, de larmes et de péché. Quel encouragement pour la foi ! Mais il n’existe aucune transformation extérieure et visible par tous. Y a-t-il une incertitude sur notre avenir ? Non, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté comme un fait visible au monde. Ce n’est qu’à la venue de Christ que nous serons changés. Nous aurons un corps glorieux, nous serons semblables à Christ et porterons son image1 Corinthiens 15. 49. Il sera dans ce jour-là glorifié dans les siens et admiré dans tous ceux qui auront cru2 Thessaloniciens 1. 10.

  • verset 3 : Cette espérance est en Christ, non en nous-mêmes. Il nous transformera à sa ressemblancePhilippiens 3. 21. L’espérance est sûre, fermeHébreux 6. 19, confiante et opère des effets très pratiques. Nous nous purifions comme Christ est pur3. Nous sommes ainsi gardés du mal, et progressons vers la pureté manifestée en Christ, telle que notre foi la saisit. La pureté parfaite sera atteinte lorsque nous serons avec Christ dans la gloire.

Notes

1Le mot “nature” désigne l’ensemble des caractères innés, qui sont nôtres par la naissance (Jérémie 13. 23 ; Matthieu 7. 16-18). Par notre naissance naturelle, nous avons les caractères de la nature adamique, la chair. Par notre naissance d’en haut, nous avons la nouvelle nature, la nature même de Dieu.
2

Le mot “enfants” (« tekna » en grec est dérivé de « tékein », engendrer) exprime la participation à la nature divine que nous avons reçue en étant nés de Dieu. Le mot “fils” exprime davantage la position extérieure et publique.

À noter toutefois que l’expression “être appelés enfants” se rapproche beaucoup de celle “d’être fils”.

3Remarquons la précision de ce verset. Il n’est pas dit “se purifie comme Christ s’est purifié”, car Christ était sans péché, il n’avait pas besoin de se purifier. Il n’est pas dit non plus “est pur comme lui est pur”, car dans la pratique nous n’atteignons pas la pureté parfaite (1. 8).

1 Jean 2

29Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice est né de lui.

1 Jean 3

1– Voyez de quel amour le Père nous a fait don, que nous soyons appelés enfants de Dieu ; c’est pourquoi le monde ne nous connaît pas, parce qu’il ne l’a pas connu. 2Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; nous savons que quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est. 3Et quiconque a cette espérance en luia se purifie, comme lui est pur.

Notes

aen Lui qui doit être manifesté.

(La Bible - Traduction J.N. Darby)