Les petits enfants sont très jeunes dans la foi, mais ils connaissent le Père (verset 13). Leur conscience a été réveillée, leurs péchés sont pardonnés, et ils se sont réfugiés sous la protection du nom de Jésus-Christ. Ils ont cru en lui, ils sont nés de Dieu. Peut-être, un moment ont-ils eu une période d’hésitation où ils n’étaient pas certains d’être sauvés ? Mais bientôt, ayant reçu le Saint Esprit, parce qu’ils croyaient, ayant cette onction divine, ce sceau de l’appartenance à DieuÉphésiens 1. 13, tout a changé. Ils ont compris que Dieu est leur Père, et qu’ils sont enfants de Dieu, ses fils, unis pour l’éternité à Jésus-Christ glorifié à la droite de Dieu. Quelle paix a alors rempli leur cœur ! Avec l’Esprit, ils peuvent s’écrier : “Abba, Père !”, c’est-à-dire : “Père bien-aimé” Romains 8. 15, 16 ; Galates 4. 6. Ils sont en relation avec le Père et en sont conscients.
Ce qui caractérise les croyants de la période chrétienne, c’est de connaître le PèreJean 20. 17, et d’avoir reçu le Saint Esprit (verset 27). Telle est la part des petits enfants. Mais ils n’ont pas une connaissance suffisante de la parole de Dieu, et sont donc très exposés aux attaques du diable. L’apôtre leur adresse de pressantes mises en garde contre le mal (versets 18-23) et leur montre leurs sûres ressources (versets 24-27).
Les Juifs incrédules niaient que Jésus fût le Christ, le Messie3 attendu de l’A.T. Peut-être, ne voulaient-ils pas rejeter Dieu révélé dans l’A.T. Mais, dit l’apôtre, celui qui ne reconnaît pas Jésus est l’Antichrist, celui-ci nie en fait Dieu le Père et Dieu le Fils. Il nie Dieu dans sa révélation la plus élevée, celle du christianisme, et par cela même, il s’oppose à toutes les révélations divines. Il nie le Dieu d’amour et le Dieu manifesté en chair (4. 2, 3). La vérité quant à la personne de Christ est en définitive la pierre de touche de toute profession chrétienne.