L’amour est l’atmosphère dans laquelle les dons devraient s’exercer, mais aussi l’énergie qui produit l’édification. Les Corinthiens qui possédaient tant de dons (1. 7) semblaient manquer d’amour. Avant de traiter le sujet de l’exercice des dons dans la vie de l’assemblée, l’apôtre qui avait déjà averti que “la connaissance enfle, mais l’amour édifie” (8. 1), vient établir la valeur suprême et la nécessité de l’amour.
Sans amour, la parole, l’éloquence (verset 1), la connaissance et la foi (verset 2), ou même le sacrifice de sa propre personne (verset 3) ne sont rien. Trois exemples vont mettre en évidence cette nécessité impérative de l’amour :
Si l’amour m’inspire, chacun de mes actes s’en trouve valorisé. Si par amour j’annonce l’évangile, je ne suis pas un faiseur de bruit. Si l’amour est l’énergie de ma foi, la source de ma générosité, la force qui me porte au martyre, toutes mes actions ont de la valeur pour Dieu.
Quel est donc cet amour dont l’absence rend toute chose sans valeur ?
Les caractères de l’amour ainsi décrits ont brillé en un seul homme, Jésus. Quand il vivait sur la terre, il était en cela aussi le resplendissement de la gloire divineHébreux 1. 3, et d’une manière suprême, lorsque sur la croix il a enduré la honte et les douleurs. Ces caractères peuvent et doivent s’épanouir dans le corps de Christ puisque chaque membre a reçu la nature divine, l’amour versé par le Saint Esprit dans son cœurRomains 5. 5.
Les quinze qualités de l’amour énumérées dans ces quatre versets devraient être le miroir permanent de chaque croyant.