Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière
Le troisième livre de Moïse dit le Lévitique
Sondez les Écritures - 3e année

Lévitique 3. 1-16 - 7. 11-36

Les sacrifices Les trois offrandes volontaires

3. Le sacrifice de paix (ou de prospérités) (2)

La signification du sacrifice de paix pour le chrétien

Dans l’holocauste, tout était brûlé, car tout était pour Dieu. Dans l’offrande de gâteau, Christ, dans son humanité, s’offrait à Dieu. Dans le sacrifice de paix brûlé sur l’autel (la croix), le chrétien trouve à la fois la paix et la communion avec Dieu, ainsi que la communion avec ses frères et sœurs. Cette paix suppose que la question de notre culpabilité a été réglée ; c’est pourquoi, dans la loi des sacrifices (décrite en Lévitique 6. 1 à 7. 38) l’offrande de paix est placée en dernier, après le sacrifice pour le péché et pour le délit. Après avoir offert le sacrifice de paix, il n’y a plus d’autre sacrifice à présenter : la communion est le but auquel Dieu conduit le croyant.

Le sacrifice était brûlé sur l’holocauste (verset 5), symbole de l’excellence de Christ et de son œuvre, qui est la base de notre joie, de notre communion et de notre louange.

Le sacrifice de paix était aussi intimement lié à l’offrande de gâteau (7. 12), symbole de la vie parfaite de Christ sur la terre.

On ne mangeait pas l’holocauste ; seuls Aaron et ses fils pouvaient manger ce qui restait de l’offrande de gâteau, tandis que tous ceux qui étaient purs en Israël mangeaient l’offrande de paix (7. 19). Chacun est appelé à participer à ce repas de famille où Dieu, le Seigneur et les siens ont leur part. Ainsi, le sacrifice apporté individuellement était-il partagé collectivement.

Un détail peut nous étonner. L’adorateur offrait le sacrifice avec du pain levé (7. 13). Interdit lors de la Pâque, le levain est ici prescrit ! Christ, notre pâque, est sans levain ; mais dans les croyants le levain demeure, même s’ils sont lavés dans le sang de l’Agneau. Le feu, symbole du jugement, ôte la puissance du levain1.

Le pain de l’Éternel : 3. 11, 16

La part réservée à Dieu, dans ce sacrifice appelé aussi “le pain de l’Éternel”, était le sang et la graisse.

Le sang symbolise la vie que Dieu a donnée et sur laquelle il a tous les droits. Le sang de Christ est le fondement de notre paix avec Dieu et de la communion avec luiÉphésiens 2. 17, 18.

La graisse est le symbole de l’abondance, de la richesse. Le mot hébreu signifie “le meilleur”, “ce qui est excellent” Nombres 18. 29-32. Ainsi, Dieu constate, dans la mort de Christ, l’obéissance absolue de son Fils, cette force morale intérieure qui animait sa vie d’homme.

Il fallait aussi offrir les reins (le siège de la sagesseJob 38. 36), et la queue ôtée jusqu’à l’échine (peut-être le symbole de la force).

La part d’Aaron et de ses fils : 7. 30, 31

La poitrine leur était réservée. Aaron représente le Seigneur Jésus, ses fils symbolisent les croyants qui sont habitués à se tenir dans la présence de Dieu. Ainsi Christ partage son amour avec les siens.

La part du sacrificateur : 7. 32, 33

Le sacrificateur qui avait présenté le sang recevait l’épaule droite. Elle constitue la portion honorifique1 Samuel 9. 24. Elle revient au Seigneur élevé à la droite de la majesté. Elle évoque aussi la force du Seigneur dans sa marche et dans sa mort à la croix, dans sa résurrection, dans son gouvernement futurÉsaïe 9. 5 et elle constitue la nourriture de celui qui rend culte.

La part du peuple (le reste du sacrifice) : 7. 19b

Elle rappelle celle que le Seigneur a voulue pour les siens lors de l’institution de la cèneLuc 22. 19, 20. Là, il donne le pain aux disciples en disant : “Prenez, mangez”. Puis il insiste sur ce que ce sacrifice représente pour les siens : le corps a été “donné pour vous”, le sang a été versé “pour vous”. Ainsi, la cène est un service d’actions de grâces, où nous nous souvenons, avec joie et reconnaissance, du salut accompli par Jésus Christ. Ce repas rappelle que la rédemption est achevée. On y prend part, non pour entrer en communion avec Dieu, mais parce que cette communion a été établie par le sacrifice de Christ.

Cette communion est aussi celle dont les croyants jouissent les uns avec les autres : nous avons en commun tout ce que nous avons trouvé dans Celui qui a marché sur la terre comme l’homme parfait et qui s’est offert volontairement pour nous1 Jean 1. 3, 4.

Un sacrifice d’action de grâces et un vœu : 7. 12-18

Lorsque le sacrifice était offert pour un vœu ou une offrande volontaire (verset 16), il pouvait être mangé encore le lendemain du jour où la graisse avait été offerte (la part de l’Éternel). Mais, si le sacrifice était présenté comme action de grâces (verset 12), la chair du sacrifice devait être mangée entièrement le même jour. Ainsi, le culte ne peut être rendu que dans la conscience de l’offrande parfaite que Christ a faite de lui-même à Dieu.

Avec la Pâque, le sacrifice de paix est le plus beau symbole dans l’A.T. du culte de l’assemblée. Réunis autour de Christ, ses rachetés se nourrissent (spirituellement) de lui et présentent, avec lui et par lui, la louange au Père.

Notes

1L’action du levain cesse lorsque la pâte est mise au four.

Lévitique 3

1Et si son offrandea est un sacrifice de prospérités, si c’est du gros bétail qu’il présente, soit mâle, soit femelle, il le présentera sans défaut devant l’Éternel ; 2et il posera sa main sur la tête de son offrande, et il l’égorgera à l’entrée de la tente d’assignation ; et les fils d’Aaron, les sacrificateurs, feront aspersion du sang sur l’autel, tout autour. 3Et il présentera, du sacrifice de prospérités, un sacrifice fait par feu à l’Éternel : la graisse qui couvre l’intérieur, et toute la graisse qui est sur l’intérieur, 4et les deux rognons, et la graisse qui est dessus, qui est sur les reins, et le réseau qui est sur le foie, qu’on ôtera jusque sur les rognons ; 5et les fils d’Aaron feront fumer cela sur l’autel, sur l’holocauste qui est sur le bois qui est sur le feu : [c’est] un sacrifice par feu, une odeur agréable à l’Éternel.

6Et si son offrande pour le sacrifice de prospérités à l’Éternel est de menu bétail, mâle ou femelle, il le présentera sans défaut. 7Si c’est un agneau qu’il présente pour son offrande, il le présentera devant l’Éternel ; 8et il posera sa main sur la tête de son offrande, et il l’égorgera devant la tente d’assignation ; et les fils d’Aaron feront aspersion du sang sur l’autel, tout autour. 9Et il présentera, du sacrifice de prospérités, un sacrifice fait par feu à l’Éternel : sa graisse, la queue qu’on ôtera entière jusque contre l’échine, et la graisse qui couvre l’intérieur, et toute la graisse qui est sur l’intérieur, 10et les deux rognons, et la graisse qui est dessus, qui est sur les reins, et le réseau qui est sur le foie, qu’on ôtera jusque sur les rognons ; 11et le sacrificateur fera fumer cela sur l’autel : [c’est] un pain de sacrifice par feu à l’Éternel.

12Et si son offrande est une chèvre, il la présentera devant l’Éternel ; 13et il posera sa main sur sa tête, et il l’égorgera devant la tente d’assignation ; et les fils d’Aaron feront aspersion du sang sur l’autel, tout autour ; 14et il en présentera son offrande, un sacrifice par feu à l’Éternel : la graisse qui couvre l’intérieur, et toute la graisse qui est sur l’intérieur, 15et les deux rognons, et la graisse qui est dessus, qui est sur les reins, et le réseau qui est sur le foie, qu’on ôtera jusque sur les rognons ; 16et le sacrificateur les fera fumer sur l’autel : [c’est] un pain de sacrifice par feu, en odeur agréable. Toute graisse appartient à l’Éternel.

Lévitique 7

11Et c’est ici la loi du sacrifice de prospérités qu’on présentera à l’Éternel : 12Si quelqu’un le présente comme action de grâces, il présentera, avecb le sacrifice d’action de grâces, des gâteaux sans levain pétris à l’huile, et des galettes sans levain ointes d’huile, et de la fleur de farine mêlée [avec de l’huile], en gâteaux pétris à l’huile. 13Il présentera pour son offrande, avec les gâteaux, du pain levé avec son sacrifice d’action de grâces de prospérités ; 14et de l’offrande entière, il en présentera un en offrande élevée à l’Éternel : il sera pour le sacrificateur qui aura fait aspersion du sang du sacrifice de prospérités ; il lui appartient. 15Et la chair de son sacrifice d’action de grâces de prospérités sera mangée le jour où elle sera présentée ; on n’en laissera rien jusqu’au matin. 16Et si le sacrifice de son offrande est un vœu, ou [une offrande] volontaire, son sacrifice sera mangé le jour où il l’aura présenté ; et ce qui en restera sera mangé le lendemain ; 17et ce qui restera de la chair du sacrifice sera brûlé au feu le troisième jour. 18Et si quelqu’un mange de la chair de son sacrifice de prospérités le troisième jour, [le sacrifice] ne sera pas agréé ; il ne sera pas imputé à celui qui l’aura présenté : ce sera une chose impure ; et l’âme qui en mangera portera son iniquité. 19Et la chair qui aura touché quelque chose d’impur ne sera point mangée : elle sera brûlée au feu. Quant à la chair, quiconque est pur mangera la chair. 20Et l’âme qui, ayant sur soi son impureté, mangera de la chair du sacrifice de prospérités qui appartient à l’Éternel, cette âme-là sera retranchée de ses peuples. 21Et si une âme touche quoi que ce soit d’impur, impureté d’homme, ou bête impure, ou toute [autre] chose abominable et impure, et qu’elle mange de la chair du sacrifice de prospérités qui appartient à l’Éternel, cette âme-là sera retranchée de ses peuples.

22Et l’Éternel parla à Moïse, disant : 23Parle aux fils d’Israël, en disant : Vous ne mangerez aucune graisse de bœuf ou de mouton ou de chèvre. 24La graisse d’un corps mort ou la graisse d’une [bête] déchirée pourra être employée à tout usage, mais vous n’en mangerez point ; 25car quiconque mangera de la graisse d’une bête dont on présente à l’Éternel un sacrifice fait par feu, l’âme qui en aura mangé sera retranchée de ses peuples. 26Et vous ne mangerez aucun sang, dans aucune de vos habitations, soit d’oiseaux, soit de bétail. 27Toute âme qui aura mangé de quelque sang que ce soit, cette âme-là sera retranchée de ses peuples.

28Et l’Éternel parla à Moïse, disant : 29Parle aux fils d’Israël, en disant : Celui qui présentera son sacrifice de prospérités à l’Éternel apportera à l’Éternel son offrande, prise de son sacrifice de prospérités. 30Ses mains apporteront les sacrifices faits par feu à l’Éternel ; il apportera la graisse avec la poitrine : la poitrine, pour la tournoyerc comme offrande tournoyée devant l’Éternel. 31Et le sacrificateur fera fumer la graisse sur l’autel ; et la poitrine sera pour Aaron et pour ses fils. 32Et vous donnerez au sacrificateur, comme offrande élevée, l’épaule droite de vos sacrifices de prospérités. 33Celui des fils d’Aaron qui présentera le sang et la graisse des sacrifices de prospérités aura pour sa part l’épaule droite. 34Car j’ai pris des fils d’Israël la poitrine tournoyée et l’épaule élevée de leurs sacrifices de prospérités, et je les ai données à Aaron, le sacrificateur, et à ses fils, par statut perpétuel, de la part des fils d’Israël. 35C’est là [le droit de] l’onction d’Aaron et [de] l’onction de ses fils, dans les sacrifices de l’Éternel faits par feu, du jour où on les aura fait approcher pour exercer la sacrificature devant l’Éternel, 36ce que l’Éternel a commandé de leur donner, de la part des fils d’Israël, du jour où il les aura oints ; [c’est] un statut perpétuel en leurs générations.

Notes

ahéb. : corban, dérivé du verbe traduit par : présenter.
blitt. : sur.
cou : balancer, ici et ailleurs.

(La Bible - Traduction J.N. Darby)