Le levain, en fermentant, fait gonfler la pâte et donne de l’apparence. Il est l’image de la corruption sous ses différents aspects :
Le miel, en hébreu, désigne tout liquide sucré, qu’il provienne du miel des abeilles, ou de fruits tels que les figues et le raisinDeutéronome 8. 8. Ces liquides fermentent facilement sous l’action des levures. Pour cette raison, ils sont interdits dans les offrandes. Par ailleurs, produit par une nature généreuseDeutéronome 26. 9, le miel est le symbole des choses agréables. Mettre du miel dans l’offrande, c’est se laisser influencer dans le service pour Dieu, par ce qui est agréable et terrestre. Le Seigneur a toujours refusé cela parce que la source de son service était célesteJean 4. 34.
Le gâteau pouvait être cuit au four, sur la plaque ou dans la poêle. Dans tous les cas, la cuisson au feu est l’image de la souffrance. On notera que l’encens n’est pas mentionné à cette occasion.
Elle était offerte à la nouvelle récolte ; le grain de blé semé avait germé et produit du fruit. Christ, vrai grain de bléJean 12. 24, est le germe de l’Éternel, “le fruit de la terre pour magnificence et ornement” Ésaïe 4. 2. Les premiers fruits sont “les prémices, Christ”, le premier dans la résurrection1 Corinthiens 15. 23. Si Israël avait été fidèle, il aurait dû être “saint à l’Éternel, les prémices de ses fruits” Jérémie 2. 3. Et maintenant, l’assemblée, engendrée par la parole de la vérité et sanctifiée par le Saint Esprit, est une sorte de prémices des créatures de DieuJacques 1. 18. Ainsi, l’offrande de gâteau, image de l’humanité parfaite de Celui qui a été l’homme de douleurs, se termine par l’évocation de sa résurrection et des fruits de sa victoire sur la mort. Il est le dernier Adam qui a une puissance de vie nouvelle, il est le second Homme qui annonce des hommes nouveaux faits à sa ressemblance2 Corinthiens 13. 4 ; 1 Corinthiens 15. 48, 49. Le psaume 16 présente plusieurs caractères de Christ comme offrande de gâteau. C’est le chemin de la foi du fidèle (le Saint de Dieu) sur la terre, qui se confie pleinement en Dieu (verset 1). Le psaume se termine par l’évocation de la résurrection (verset 10) et du chemin de la vie (verset 11). Ce chemin de la vie, ouvert aux croyants, passait à travers les eaux de la mort pour le Sauveur.