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Le troisième livre de Moïse dit le Lévitique
Sondez les Écritures - 3e année

Conclusion

    Le livre de l’Exode se termine sur la gloire de l’Éternel qui remplit le tabernacle. Le Lévitique s’ouvre sur la parole que l’Éternel adresse à Moïse pour lui faire connaître ce qu’il veut faire pour le peuple qu’il a racheté d’Égypte. Dans ce livre, la grâce se déploie et son message se résume en cette déclaration divine : “Et moi, je vous… ai donné (le sang) sur l’autel, afin de faire propitiation pour vos âmes” (17. 11).

    Dieu voulait faire d’Israël un peuple d’adorateurs, en relation avec lui dans le sanctuaire, grâce à la sacrificature. Les premiers chapitres montrent que de telles relations sont établies sur la base d’un sacrifice sanglant, image de celui de Christ. Toutefois, le peuple était pécheur, et Dieu voulait pourvoir aussi à sa restauration personnelle et collective. Pour entretenir les relations entre l’Éternel et son peuple, il fallait encore des sacrifices, et le sang était nécessaire. En Exode, il garantissait la rédemption. Dans le Lévitique, l’adoration ne peut être rendue sans la vertu du sang à couvrir les fautes et sans le service du grand sacrificateur. Mentionné de nombreuses fois dans les chapitres consacrés aux sacrifices (chapitres 1 à 7), et à la sacrificature (chapitres 8 à 10), le sang garde toute son importance dans les chapitres qui suivent. Pour purifier de l’impureté, il doit couler (chapitres 11, 12). Pour guérir le lépreux, il est répandu (chapitres 13, 14). Qu’il s’agisse d’événements liés à la vie personnelle ou familiale (chapitre 15) ou du grand jour des expiations (chapitre 16), le sang est là.

    Le chapitre 17 établit la transition entre les seize premiers chapitres (consacrés à la vie collective et à l’adoration officielle) et les dix derniers chapitres (centrés sur la sanctification). Alors la déclaration, “Vous serez saints car moi, l’Éternel votre Dieu, je suis saint”, rappelle fréquemment au peuple son identité. En relation avec le Dieu vivant, l’Israélite ne peut jouir des privilèges que Dieu lui donne (célébrer les fêtes, goûter la joie du jubilé…) sans se séparer de ce qui est impur et sans obéir à la Parole divine dans les domaines de la vie personnelle, conjugale, familiale et communautaire.

    Pour les chrétiens, ce livre est riche en images qui préfigurent la valeur infinie du sacrifice de Jésus Christ évoqué par l’apôtre : “Par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés” Hébreux 10. 14. Le fardeau des péchés ne pèse plus sur la conscience des croyants. Sanctifiés de façon définitive, ils sont associés à Christ, car “celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous d’un” Hébreux 2. 11. A une œuvre parfaite correspond une position parfaite.

    Moïse avait reçu la promesse que l’holocauste offert serait agréé. La parole : “C’est accompli”, qui a retenti à Golgotha, a scellé pour l’éternité une réalité que l’A.T. laissait entrevoir : la mort de Christ à la croix satisfait tous les désirs du cœur de Dieu, répond à toutes les exigences de sa nature sainte, et à tous les besoins de l’homme pécheur à la fois dans ce qu’il est et dans ce qu’il a fait.

    A Lui soit la gloire éternellement !