Cette vision des roues nous encourage : Dieu s’intéresse à notre sort. Il ne reste ni indifférent, ni inactif. En son temps, nous le verrons agir en notre faveur.
Au-dessus des chérubins, Ézéchiel vit la ressemblance du ciel atmosphérique, appelé “l’étendue” (versets 22, 23, 25, 26) Genèse 1. 8. De là, Dieu fait entendre sa voix (verset 25). Le vrai Dieu est un Dieu qui parle et désire se révéler à ses créatures. Il nous parle par ses œuvres en création, par sa direction du cours de l’histoire, par les Saintes Écritures, par la venue de son Fils comme homme dans notre monde et par son Esprit. Écoutons “celui qui parle des cieux” Hébreux 12. 25 !
Enfin, Ézéchiel eut le privilège d’entrevoir Dieu sur son trône. Il le discerna sous l’aspect d’un homme (verset 26) Daniel 7. 13. Dieu se révéla sous cette forme afin que le prophète ne meure pasExode 24. 10 ; 33. 20 ; Apocalypse 1. 12-17. De toute façon, il est impossible à l’homme de voir Dieu dans la plénitude de son être divin1 Timothée 6. 16. Cette similitude rappelle que Dieu a fait l’homme à son image. Mais, plus encore, cette vision anticipe la venue de Dieu en chair, dans la personne de l’homme Jésus ChristJean 1. 14 ; 1 Timothée 3. 16. Désormais il y a un homme à la droite de Dieu. C’est à lui qu’a été confié le gouvernement du mondeMatthieu 28. 18 dont nous parle cette vision du char de Dieu.
La vision ne se termine pas sur cette apparition resplendissante de feu, mais sur l’arc (verset 28). Dieu avait donné l’arc-en-ciel à l’homme après le déluge, comme témoignage qu’il ne détruirait plus jamais la terre par les eauxGenèse 9. 12-17. Ce signe de la grâce de Dieu et de son alliance de paix traverse toutes les Écritures et resplendira autour du trône de l’AgneauApocalypse 4. 3.
Ézéchiel vit ainsi “la gloire de l’Éternel” (verset 28). Cette vision lui apprit – et à nous après lui – que si les événements de la terre peuvent se précipiter, Dieu, d’en haut, domine et dirige tout. Qu’il est utile d’avoir une perception constamment renouvelée et toujours plus élevée de la grandeur, de la majesté et de la gloire de notre Dieu !
Ézéchiel tomba sur sa face dans l’admiration et l’adoration. Connaissons-nous de tels moments, où la contemplation de la gloire du Seigneur Jésus dans les Écritures2 Corinthiens 3. 18 ; 4. 6 nous amène à une adoration spontanée ?
Certains passages sembleraient indiquer que Dieu se repent parfois (comp. Genèse 6. 6 ; Exode 32. 14 ; 2 Samuel 24. 16 ; 1 Chroniques 21. 15 ; Jérémie 26. 13, 19). Mais ces versets ont un sens très particulier :