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Le livre du prophète Ézéchiel
Sondez les Écritures - 3e année

Conclusion du livre d’Ézéchiel

    Échiel, le prophète de la sainte de Dieu

    L’étude de ce livre nous a permis de voir quel prix Dieu attache à la sainte. Ésaïe présente avant tout le salut de Dieu et mie est le prophète des compassions de Dieu ; le message d’Échiel, lui, est centré sur la sainte de Dieu. Cependant la sainte que présente toute la Bible – et ce prophète en particulier – ne consiste pas enunensemble de gles artificielles ou enun mysticisme exal. Cette sainte est tout d’abord la reconnaissance de ce qu’est Dieu, le Dieu saint, dans la gloire de sa transcendance, comme le montre l’expression si fréquente “mon saint nom” (20. 39 ; 36. 20, 21, 22 ; 39. 7, 25 ; 43. 7, 8). Elle est ensuite l’application de la nature de Dieu dans les domaines qui lui sont propres, et plus particulièrement dans le culte qui doit lui être rendu. Elle est enfin, pour chaque file qui est en relation avec Dieu, une puissance positive pour vivre une vie qui soit en harmonie avec la connaissance qu’il a de son Dieu, dansune ritable humili1 Pierre 1. 15, 16.

    Mais cette sainte de Dieu ne se montre pas inpendamment de sa grâce : si l’Éternel se devait à lui-même de châtier son peuple idotre et sobéissant en lui retirant le privige de sa présence (chapitres 1-11), ce n’était pas sans motifs (chapitres 12-24) et il ne faisait pas preuve en cela de partiali, puisque lesautres nations connurent aussi son jugement, conquence de sa sainte (chapitres 25-32). Mais Dieu se devra aussi à lui-même, par cetamour incompréhensible qui fait partie de sonessence, de ramener son peuple (chapitres 33-39) pour le nir sous le gne glorieux et paisible du “fils de David”, dans la jouissance de sa présence retroue (chapitres 40-48).

    Échiel et l’évangile selon Jean

    Ce livre abonde enimages qui ont é reprises par le Seigneur sus. Il s’appelait lui-même le “fils de l’homme”, ce qui devait entre autres rappeler à sesauditeurs l’interpellation fréquente d’Échiel par Dieu sous ce terme. En particulier, les parallèles sont nombreux entre ce livre et l’évangile selon Jean :

    • Jean 3 : le Seigneur veloppe à Nicome le sujet de la nouvelle naissance en reprenant les termes d’Échiel 36 ;
    • Jean 7 : “les fleuves d’eau vive” qui coulent de ceux qui croient en Christ rappellent le fleuve qui sort du temple millénaire (chapitre 47) ;
    • Jean 10 : sus se présente comme le bon berger, un avec son re, thème que veloppe le si touchant chapitre 34 ;
    • Jean 14 : ces “plusieurs demeures” que le Seigneur nous a prépaes au ciel dans la maison de son re sont illustrées par les chambres du temple terrestre du millénium (chapitre 42) ;
    • Jean 15 : le peuple d’Israël n’avait malheureusement é pour Dieu qu’un sarment sans raisin (chapitre 15) ; alors sus vient pour porter un fruit exquis pour Dieu et nous communique une vie qui nous rend capables d’en porter à sa suite.

    On pourrait sans doute trouver d’autres allusions, mais celles-ci nous font comprendre combien ce prophète connu peut éclairer des cits qui nous sont plus familiers et c’est en soi une incitation à le lire.

    Échiel et l’Apocalypse

    Les parallèles avec l’Apocalypse sont tout aussi nombreux et frappants. Ces deux livres commencent par une vision glorieuse, continuent par des jugements et s’achèvent sur un tableau du gne bienheureux à venir. Mais Échiel présente cesénements vus de la terre et en rapport avec Israël, tandis que l’Apocalypse les envisage vus du ciel et d’abord en relation avec l’Église.

    Ainsi la symbolique parfois ardue de l’Apocalypse s’éclaire par les images que veloppe le prophète Échiel et, ciproquement, la clef de l’application pour nous de ces images nousest souvent donnée par le dernier livre de la Bible.

    On voit ainsi quel profit peut retirer le lecteur de la Parole de Dieu qui saisit que la lation écrite forme un toutindissociable. Il est bien vrai que “aucune prophétie de l’Écriture ne s’interprète elle-même2 Pierre 1. 20.

    La gloire de la présence de Dieu

    Comme nous l’avions remarqué enintroduction, Échiel est avant tout le livre de la gloire de l’Éternel. Les chapitres 1 à 3 présentent cette gloire dans la vision magnifique du char de Dieu. Partie à regret du temple de Salomon qui allait être truit (chapitres 8-11), elle reviendra finitivement dans le nouveau temple, lors du millénium (chapitre 43).

    Nous aussi, nousattendons “la gloire à venir qui doit nousêtre eRomains 8. 18, le jour où nous serons finitivement dans la présence de notre Dieu et re (48. 35). Mais au milieu d’un monde qui rit pour un jugement qui sera tout aussi ri et tout aussi terrible que la dispersion du peuple autrefois, nous pouvons voir la gloire de Dieu dans la vallée de nos circonstances, de nos peines, de nos luttes (3. 22, 23) 2 Corinthiens 3. 18. Nous pouvons aussi nousapproprier la promesse du “petit sanctuaire” (11. 16) que Dieu veut être pour les siens enattendant, non pas seulement une ci et un temple terrestre, si glorieux soient-ils, mais la “sainte ci, nouvelle rusalem”, où “le Seigneur, Dieu, le Tout-puissant, et l’Agneau, en sont le templeApocalypse 21. 2, 9, 22.