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Épître aux Colossiens
Sondez les Écritures - 3e année

Colossiens 3. 18, 19

Morts et ressuscités avec Christ. La vraie vie chrétienne

7. Le chrétien et le mariage

Après avoir établi les grands principes de la vie chrétienne, l’apôtre traite de leur application au croyant, dans les diverses relations où il se trouve, en particulier la famille et la société.

Les exhortations pratiques et le devoir d’obéissance

Les exhortations pratiques données aux Colossiens sont à rapprocher de celles de la lettre aux ÉphésiensÉphésiens 5. 22 – 6. 9. Toutefois, elles sont plus détaillées pour ces derniers, car le sujet est élargi et élevé au niveau des desseins de Dieu envers Christ et son assemblée.

Dans les deux lettres, six catégories de personnes (associées en trois groupes de deux) reçoivent une exhortation en rapport avec leur situation : 1. les épouses et leurs maris – le mariage et la famille – 2. les enfants et leurs parents (particulièrement les pères) ; 3. les esclaves et leurs maîtres – le chrétien dans la société. Dans tous les cas, l’exhortation est d’abord adressée à ceux à qui l’obéissance est demandée (femmes et enfants dans la famille ; esclaves ou subordonnés dans la société). C’est un principe moral important, dans un temps où toute forme d’autorité est remise en cause. Toutes les exhortations sont rapportées au Seigneur. Non seulement, il est le Chef de l’assemblée, la Tête du corps, mais il est le Seigneur de chaque croyant, celui à qui toute obéissance est due. Mais le respect de toutes les formes d’autorité dans la famille ou dans la société est aussi une preuve de soumission à Christ. Il est pour nous le modèle parfait de l’homme obéissant. Vrai serviteur de l’Éternel, il a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, pour devenir obéissant jusqu’à la mortHébreux 5. 8 ; Philippiens 2. 8. Seigneur sur toutes choses, il s’est constitué esclave volontaire et demeure serviteur à toujoursDeutéronome 15. 16, 17 ; Luc 12. 37.

Le mariage ; les épouses : verset 18

L’affection est naturelle à la femme ; aussi n’est-elle pas exhortée, sauf une seule fois, à aimer son mariTite 2. 4. Il convient dans le Seigneur qu’elle lui rende la soumission. Comme Christ est le Chef de l’assemblée, le mari est le chef de la femme1 Corinthiens 11. 3 ; Éphésiens 5. 23. Créée pour être l’aide de son mari, AdamGenèse 2. 18, la femme, Ève, a été placée dans une position de soumission vis-à-vis de lui, après la chute en Éden : “Ton désir sera vers ton mari, et lui dominera sur toi” Genèse 3. 16. Ce n’est pas une place d’infériorité, encore moins un esclavage, comme l’imposent certaines religions humaines ou coutumes rétrogrades, pour la dégradation de la femme. Pour autant, la femme n’a pas une position égale à celle de l’homme, ni dans le foyer, ni dans le monde, ni même dans la vie de l’assemblée sur la terre1 Corinthiens 14. 34. Il demeure que, spirituellement en Christ, il n’y a ni homme, ni femme. C’est dans la gloire céleste que se réalisera pleinement cette pensée divine.

Le mariage ; les maris : verset 19

L’affection et la douceur sont demandées au mari à l’égard de son épouse. Le sens des responsabilités, la pression de la vie et même les penchants de son cœur naturel peuvent le rendre indifférent et même dur. Être plus faible dans son corps et plus délicat dans ses sentiments, une femme a besoin de délicatesse et d’affection. Que le mari chrétien n’oublie jamais que la mesure de l’amour qu’il doit porter à sa femme est celle de Christ pour son assemblée, sans bornes, ni limites ! L’intimité des relations de famille peut être l’occasion de manifester tout ce qu’il y a de plus pénible dans la nature humaine. Mais la grâce de Christ agissant dans les chrétiens, peut conférer à de telles relations une valeur et un parfum que n’aurait pas permis même l’état d’innocence.

Colossiens 3

18Femmes, soyez soumises à vos maris, comme il convient dans le Seigneur. 19Maris, aimez vos femmes et ne vous aigrissez pas contre elles.

(La Bible - Traduction J.N. Darby)