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Apocalypse
Sondez les Écritures - 5e année

Apocalypse 21. 23 - 22. 5

La nouvelle Jérusalem pendant le millénium

L’Église est maintenant vue en relation avec le monde millénaire.

3. Relations extérieures : 21. 24-27

  • Lumière de Dieu et hommage des nations : d’une part, la cité apporte la lumière de Dieu sur la terre pour éclairer les nations (verset 24a). Il s’agit des peuples épargnés par les jugements qui venaient de frapper la terre. La promesse faite autrefois à Israël et à la Jérusalem terrestreÉsaïe 60. 3, exprimée en termes identiques, montre que l’origine céleste de la lumière divine sera la sainte cité, mais que le canal sur la terre en sera l’Israël de Dieu. Inversement, les rois de la terre apporteront en retour leur gloire à la cité, la gloire et l’honneur des nations (verset 24b, 26). Ils reconnaissent ainsi le ciel et son royaume comme la source de leurs bénédictions.
  • Portes ouvertes : les portes de la cité céleste peuvent rester ouvertes, car aucun danger ne la menace plus. Il n’y a plus de nuit ; les ténèbres ont fait place à la vraie lumière1 Jean 2. 8. Là encore, la comparaison avec la Jérusalem terrestre est touchanteÉsaïe 60. 11, mais elle montre que celle-ci n’est pas placée sur un terrain aussi élevé que la Jérusalem céleste1. Sur la terre, le cycle du jour et de la nuit subsiste, mais les portes restent ouvertes continuellement.
  • La sainteté absolue de la cité de Dieu : rien de souillé n’entre dans la cité (verset 27), ni quoi que ce soit qui ait affaire avec l’idolâtrie (Dieu est le seul temple) ou avec le mensonge (Dieu seul est vrai). Le mal demeure encore dans le cœur de l’homme, même si les séductions de Satan lui sont épargnées pendant le millénium. Mais le caractère même de la cité empêche l’entrée de quelque mal que ce soit dans son sein. Quel contraste absolu avec la cité terrestre de l’homme, la Babylone corrompue, pleine d’idolâtrie et de mensonge (17. 4) !

Seuls ceux dont le nom est écrit dans le livre de vie entrent dans la cité (verset 27), car la robe de chacun est lavée dans le sang de l’Agneau (7. 14 ; 22. 14). Dans son ensemble, la cité est l’Épouse. Mais ses portes sont ouvertes pour y accueillir d’autres habitants, des saints célestes qui ne sont ni de l’Église, ni des nations de la terre, pour y jouir de bénédictions individuelles.

4. Bénédictions intérieures : 22. 1-5

La sainte cité n’a pas de temple (21. 22), car Dieu et l’Agneau en sont le temple. Par contraste, elle possède le trône de Dieu et de l’Agneau (versets 1, 3), le siège du pouvoir universel et la source de toutes les bénédictions.

Un fleuve d’eau vive, éclatant comme du cristal, a sa source dans le trône, à l’image des eaux de la bénédiction qui coulent du sanctuaire terrestreÉzéchiel 47. 1, 12. Ce sont des bénédictions spirituelles vivifiantes, d’abord pour les habitants de la cité dans le ciel, puis pour les nations sur la terre. Quel bonheur d’être enfin arrivé à la source de tout rafraîchissement, la vraie fontaine des eaux de la vie !

L’arbre de vie, arrosé par le fleuve de la grâce, porte douze fruits, tout au long de l’année. Le jardin de délices de la première création possédait deux arbres : celui de la connaissance du bien et du mal (image de la responsabilité de l’homme) et l’arbre de vie (image des desseins de Dieu). Le premier arbre n’a plus sa place dans la nouvelle création, car la responsabilité du premier Adam prend fin en Christ, le dernier Adam. Dans le paradis de Dieu, seul subsiste éternellement l’arbre de vie.

“Mangez, amis ; buvez, buvez abondamment bien-aimés” Cantique des cantiques 5. 1. Ainsi, les saints célestes glorifiés mangent le fruit vivifiant de l’arbre de vie et se rafraîchissent au fleuve d’eau vive. Tandis que l’Église est encore sur la terre, chaque croyant est invité à revenir au premier amour et à vaincre, pour goûter les prémices de cette nourriture spirituelle (2. 7).

Les feuilles de l’arbre, symbole de ce qui se voit, sont pour la guérison des nations encore sur la terre. Pendant le règne de Christ, tous les conflits entre peuples ou ethnies, qui ont constamment ravagé le monde depuis le déluge, disparaîtront absolument.

“Plus de malédiction” (verset 3) : la malédiction est le résultat du péché de l’homme dans le monde, depuis la désobéissance d’Adam et le crime de CaïnGenèse 3. 17b ; 4. 11. Lorsque le trône de Dieu et de l’Agneau est établi dans la sainte cité, toutes ces malédictions disparaissent, pour ne laisser subsister qu’une parfaite bénédiction.

Les esclaves de Dieu le servent, voient sa face, portent son nom sur leurs fronts et sont éclairés par sa lumière. Ils règnent, non seulement pour mille ans (20. 6), mais “aux siècles des siècles” (verset 5), c’est-à-dire éternellement. Ainsi, cette merveilleuse rétrospective sur la nouvelle Jérusalem pendant le règne millénaire, se prolonge-t-elle dans l’état éternel.

Résumé de la position de l’Église

La partie prophétique du livre de l’Apocalypse se termine sur cette vision de l’Église. Objet d’un dessein divin éternel, elle est bâtie par Christ pour lui appartenir pour toujours. Céleste et divine dans son origine et sa destinée, l’Assemblée reflète, par ses caractères et ses bénédictions, les gloires variées de l’Agneau, déjà dans le règne millénaire, et jusque dans l’éternité.

“De sa plénitude (du Fils unique) nous tous nous avons reçu, et grâce sur grâce” Jean 1. 16. Les quelques caractères rappelés ci-dessous ne nous confondent-ils pas dans l’admiration et l’adoration ?

Les bénédictions de la Jérusalem céleste

Notes

1Voir le tableau situé après le prochain plan de division p. 484.

Apocalypse 21

23Et la cité n’a pas besoin du soleil ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’a illuminée, et l’Agneau est sa lampe. 24Et les nations marcheront par sa lumière ; et les rois de la terre lui apporteront leur gloire. 25Et ses portes ne seront point fermées de jour : car il n’y aura pas de nuit là. 26Et on lui apportera la gloire et l’honneur des nations. 27Et il n’y entrera aucune chose souillée, ni ce qui fait une abomination et un mensonge : mais seulement ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau.

Apocalypse 22

1Et il me montra un fleuve d’eau vivea, éclatant comme du cristal, sortant du trône de Dieu et de l’Agneau. 2Au milieu de sa rueb, et du fleuve, de çà et de là, était l’arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois ; et les feuilles de l’arbre sont pour la guérison des nations. 3Et il n’y aura plus de malédiction ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle ; et ses esclaves le serviront, 4et ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. 5Et il n’y aura plus de nuit, ni besoin d’une lampe et de la lumière du soleil ; car le ✷Seigneur Dieu fera briller [sa] lumière sur eux ; et ils régneront aux siècles des siècles.

Notes

alitt. : de vie.
brue, pour place.

(La Bible - Traduction J.N. Darby)