Le désir de David se tourne de plus en plus vers l’Éternel (versets 1, 2). Dieu en est honoré et révèle à son “oint” (voir 1 Samuel 16. 13) des trésors qui dépassent ce que lui-même avait pu espérer ou concevoir (versets 3-15).
À partir du verset 16, David exprime sa reconnaissance et s’attache fortement aux promesses de Dieu (versets 16-27).
David habite dans une maison de cèdres alors que l’arche de l’alliance de l’Éternel est sous des tapis. Comment serait-il satisfait sans donner à Dieu la plus belle demeure ?
Dieu est tel que “les cieux, et les cieux des cieux, ne peuvent le contenir” 2 Chroniques 6. 18. Il est cependant venu pour être au milieu de son peuple qu’il a suivi, “de tente en tente, et de demeure en demeure” (verset 5). Cette condescendance évoque un soutien intime. Ésaïe dit même : “Dans toutes leurs détresses, il a été en détresse, et l’Ange de sa face les a sauvés” Ésaïe 63. 9.
La réponse au désir du roi (verset 4) est négative (il faut noter que le serviteur ne peut donner de repos au Seigneur avant que le Seigneur ait donné du repos à son serviteur : verset 9), mais d’immenses consolations lui sont accordées. Dieu rappelle à David la place qu’il avait dans ses plans de grâce et comment tout a été conduit pour lui faire un nom parmi les grands de la terre (versets 7, 8). Ce rappel de la grâce de Dieu et de son choix souverain réjouit le cœur du roi et le remplit de confiance.
Le verset 9 concerne les promesses relatives à Israël. Ce peuple a déjà du prix pour David mais, par cette déclaration, l’Éternel réveille en lui de nouvelles affections. Israël, objet de telles promesses, aura désormais encore plus de place dans le cœur du roi. Nous en verrons un résultat au chapitre 21 quand David se présentera pour porter l’iniquité de ce peuple. Christ a aussi fait des promesses pour son épouse céleste, l’Assemblée1 (l’ensemble de tous ceux qui ont cru au Seigneur Jésus). Est-ce que cela développe en nos cœurs de vraies affections pour cette Assemblée ?
Les versets 10 à 14 ouvrent une perspective qui dépasse l’existence de David. Certes, les ennemis de David ont effectivement été subjugués. Mais, à un tout autre niveau :
Ces versets présentent donc Christ lui-même dont Salomon ne sera qu’une autre image.
Profondément touché par les paroles de Nathan, David s’adresse humblement à l’Éternel. Il reconnaît la souveraineté de Dieu et les trésors insondables de son cœurPsaume 132. Il pense à la grandeur du nom de l’Éternel, déployée sur son peuple, et montre à quel prix il estime les promesses de Dieu et combien il en désire la réalisation. C’est un exemple de respect, d’humilité, de foi, de reconnaissance, d’intérêt pour Dieu et son peuple. Notons encore la pleine assurance de la fin du dernier verset, produite par le grand attachement de David à Dieu.
Attachons-nous de tout notre cœur au Seigneur pour intercéder, en notre temps, avec une telle conviction.