Les versets 1 à 13 montrent l’intelligence spirituelle acquise par David depuis la brèche d’Uzza. Il confesse la faute passée et s’attache à respecter avec soin la Parole de l’Éternel. Dans le cadre de sa responsabilité, il invite chacun à remplir sa fonction. Dieu nous montre là ce que sa grâce peut produire en ceux qui le recherchent dans leurs circonstances.
La suite du chapitre rend compte de l’ordre, de la joie et de la reconnaissance exprimés pendant le déplacement. Tout est réglé par David auquel sacrificateurs et Lévites obéissent. David lui-même est vêtu d’une robe de byssus, comme les Lévites et a sur lui un éphod de lin, comme les sacrificateurs (verset 27). Dieu dirige nos regards vers Christ qui sera bientôt roi et sacrificateurZacharie 6. 13 et qui, actuellement, “chante” déjà au milieu de l’assembléeHébreux 2. 12.
La louange est ici préparée d’une manière digne d’intérêt :
Le cor (verset 28) ajoute une note de joie communicative au moment le plus intense. La louange s’est élevée pour atteindre un sommet. L’utilisation des instruments de musique pendant les réunions n’est pas explicite dans le N.T., mais la louange passe, en général, par un sommet qui étreint le cœur des fidèles.
La place de choix accordée à Obed-Édom, qui avait abrité l’arche chez lui, est remarquable. Il est nommé à quatre reprises (versets 18, 21, 24, 25) et remplit les fonctions de portier et joueur de harpe. Il a honoré Dieu en le recevant par son arche. Dieu, qui n’est le débiteur de personne, l’honore en lui confiant des services.
Mical ne se laisse pas gagner par la grâce et en vient à mépriser celui que Dieu honore. Son manque de spiritualité ne lui permet pas de comprendre et de s’associer personnellement à la louange. Si le cœur n’est pas touché, les choses de Dieu sont incompréhensibles. Avec l’obstination, elles peuvent même devenir rapidement un objet de répulsion et de mépris. Mical avait vu vivre David. Elle avait été témoin de sa foi mais quelle était la sienne ? Son seul désir était tourné vers la gloire des hommes. Elle ne comprend pas David et ne lui est d’aucune aide. C’est une étrangère malgré sa présence au sein du peuple de Dieu. Si David n’avait pas été puissamment aidé par Dieu, sa femme aurait été une entrave dans sa marche.
Le manque de foi chez Mical et son incompréhension totale du comportement de David la prive d’enfants2 Samuel 6. 23. Dieu nous donne ici l’exemple d’un joug mal assorti et nous invite à ne jamais contracter de tels liens2 Corinthiens 6. 14, 15.