Avant sa conversion, sa vie n’avait pas été marquée par des péchés grossiers, elle avait respecté la morale juive. Paul était un homme religieux, estimé par ses pairs et d’un zèle remarquableGalates 1. 13. Il est pourtant dit qu’il respirait menace et meurtre contre les disciples du SeigneurActes 9. 1.
Ses avantages sont d’une part ceux que lui confèrent sa naissance et son éducation et d’autre part les conséquences de ses choix et de son zèle.
Pourtant, même si aucun de ceux qui insistaient tant sur la loi ne pouvait rivaliser avec lui, Paul va faire de ses qualités une nouvelle estimation.
Un jour, sur le chemin de Damas, Saul de Tarse a rencontré Celui qui a bouleversé sa vie et transformé son échelle de valeursActes 9. 1-22. La vision céleste, “cette lumière plus éclatante que la splendeur du soleil” Actes 26. 13, a illuminé les profondeurs de son être. Celui qui lui parle, dans toute sa gloire, n’est autre que ce Jésus qu’il persécute, celui qui est uni à tous les chrétiens qu’il poursuit de sa haine.
Dès lors, il apprécie tout à cette lumière nouvelle et divine. Jusque là, pesé à la balance humaine, il était “sans reproche”, mais ce n’était qu’une apparence ; à l’éclairage divin, il s’est vu comme “le premier des pécheurs” 1 Timothée 1. 15. Les choses vieilles sont passées, toutes choses sont faites nouvelles2 Corinthiens 5. 17.
Ses précieux atouts de race, de caste et de religion, ses privilèges personnels prennent leur véritable valeur : “une perte”. Il les considère comme autant d’éléments qui l’éloignent de Christ et entravent sa course chrétienne, s’il ne les abandonne pas.
Comment avons-nous fait nos comptes ? Y aurait-il dans nos vies des choses qui nous empêcheraient de vivre pleinement pour Christ ?