Dans les passages précédents, Paul a constaté que :
Le verset 20 éclaire le précédent, où il était déjà question d’un médiateur, Moïse. La présence d’un médiateur indique qu’il y a deux parties dans l’affaire : Dieu d’un côté, et le peuple d’Israël de l’autre. En contraste, quand Dieu donna sa promesse à Abraham, il était le seul à s’engager. Tout ne dépendait que de lui et de sa parole.
Après tout ce que Paul a dit à propos de cette différence, de cette quasi opposition entre les promesses de Dieu et la loi, on pourrait légitimement se poser la question suivante : la loi va-t-elle à l’encontre des promesses de Dieu ? Dieu a pourtant bien donné ces deux choses ! Il ne peut donc pas y avoir de contradiction entre elles. Il y en aurait une si la loi apportait vraiment la vie et la justification, car il existerait alors deux chemins pour aller à Dieu : la foi en sa parole, et l’obéissance à la loi. Mais la loi ne peut amener ni vie, ni justice, bien qu’elle promette les deuxLévitique 18. 5 ; Deutéronome 6. 25. A qui la faute ? Ni à la loi elle-même, ni à Dieu, mais bien à l’homme pécheur qui n’est pas capable de respecter les ordonnances divines. Ainsi, il n’y a qu’un seul chemin pour s’approcher de Dieu : celui de la foiRomains 8. 3, 4 ; 10. 4, 9. Tous les hommes (et toutes leurs œuvres) sont marqués par le péché : non seulement les Israélites, auxquels avait été donnée la loi, mais aussi ceux des nations. C’est pourquoi Dieu les a tous “renfermés sous le péché”. Or ceci n’est pas une simple constatation, mais bien la condamnation à un état dont on ne peut s’échapper. Cependant, Dieu a donné une précieuse “sortie de secours” par la foi en Jésus-Christ ! C’est par le moyen de la foi qu’Abraham reçut les promesses de Dieu, et ce n’est que par ce moyen que l’homme d’aujourd’hui peut également y avoir part. Comme pour Abraham, Dieu ne donne ce don de la promesse que sur le principe de la foi. Certes, les Galates étaient d’accord avec cela, mais ils pensaient devoir ajouter à cette foi les œuvres de la loi. C’est pour réfuter cette erreur que Paul insiste sur ces mots : “à ceux qui croient”. Ce n’est que par la foi que nous pouvons recevoir la grâce de Dieu.