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Le livre du prophète Ésaïe
Sondez les Écritures - e année

Tout au long de ce livre, le Saint Esprit a placé devant nous quelques-unes des gloires de Christ : “Ésaïe… vit sa gloire et il parla de lui” Jean 12. 41.

Nous avons vu comment l’état moral d’Israël, caractérisé par la rébellion, l’idolâtrie et le rejet de son Dieu, rendait nécessaires les jugements qu’annonce le prophète.

Mais cela rend d’autant plus touchant et encourageant pour les fidèles le fait que l’homme choisi par Dieu pour révéler ces terribles événements porte le nom d’Ésaïe : “le salut de l’Éternel”. N’est-ce pas dans la même intention que le Seigneur Jésus charge Jean, dont le nom signifie “Dieu fait grâce”, d’écrire le livre de l’ApocalypseApocalypse 1. 19 ? Ainsi, au milieu de l’épreuve, le croyant apprend à connaître le cœur de Dieu ; il se confie en lui et dit à la fin : “L’Éternel a voulu me sauver” (38. 10-20). Le sentiment de la détresse fait place à la louange.

Nous avons vu aussi comment Dieu se réserve un résidu, qu’il a racheté et appelé par son nom. “Tu es à moi”, lui dit-il (43. 1, 2), et il l’amènera à la fin, dans les bénédictions du règne du Messie.

L’Éternel s’adresse donc à Israël par le ministère d’Ésaïe. Mais il y a aussi de riches enseignements, tout au long de ce livre, pour nous “autrefois les nations dans la chair… approchés par le sang de Christ” Éphésiens 2. 11-13. Car, comme Israël, nous sommes en danger d’oublier les “premières choses de jadis” (46. 9) ; comme lui, nous avons besoin de la discipline du Seigneur (48. 17) et de ses incomparables consolations (51. 12).

Ainsi, c’est pour nous, comme pour Israël, que la Personne de Christ, le Sauveur, apparaît au cours du livre : c’est “le Germe de l’Éternel” (chapitre 4), Emmanuel (chapitre 7), le Fils qui nous a été donné (chapitre 9), “le Même” (chapitre 41).

Nous arrivons au point culminant, au Serviteur qui donne sa vie (52. 13 – 53) : “Comme un agneau muet devant celui qui le tond, ainsi il n’ouvre point sa bouche” Actes 8. 32-35. Puissions-nous comprendre par la foi que le premier but de cette écriture, comme de toute l’Écriture, est de nous annoncer JÉSUS.