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Les portes de Jérusalem
J.L. Ayers

C’est le jour où tous les raches, depuis Abel jusqu’à la fin du temps de la grâce, seront retis de la terre et paraîtront devant le Souverain Pasteur (Pierre 5. 4). Le mot Miphkad a une double signification : Il veut aussi bien dire « inspection » que « partition ». Par une « inspection », nous comprenons un terme militaire, le rassemblement d’une troupe dans le but d’un contrôle de l’équipement, tandis que « partition » suggère la pene de la partition équitable d’une tribution, telle que nous la trouvons en Apocalypse 22. 12 : « Voici, je viens bient, et ma compense est avec moi, pour rendre à chacun selon que sera son œuvre ». Cela est vrai et important : « Car il faut que nous soyons tous manifess devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive les choses accomplies dans le corps, selon ce qu’il aura fait, soit bien, soit mal » (Corinthiens 5. 10). Alors Celui qui a lesyeux comme des flammes de feu parera ce qui est du bois, du foin, du chaume, de tout ce qui sera de l’or, de l’argent et des pierres précieuses (Corinthiens 3. 12-15). Alors, comme l’or pur et l’argent affi, nous refléterons l’image du divin affineur, car nous serons tel qu’il est.

Mais ce que nousapprenons auprès de cette porte ne concerne pas seulement notre manifestation devant le tribunal des compenses de Christ. La porte de Miphkad et ce qu’évoque son nom nous parlent de la tendresse, de la sympathie et de la joie de Celui qui nous a tant ais qu’il s’est livré lui-même pour nous. Quoiqu’il soit bien vrai que les lerins fatigués de tous les temps ont langui après la union avec leur Seigneur, il n’enest pas moins vrai que son cœur sire ardemment le moment où il aura avec lui tous ceux qu’il a raches à si grand prix. C’est ce que nous trouvons dans les passages suivants : « de la joie que le fian a de sa fiane, ton Dieu se jouira de toi » (Ésaïe 62. 5) ; et encore : « Christ a ai l’assemblée et s’est livré lui-même pour elle » (Éphésiens 5. 25). Selon la nature, , l’amour n’est pas satisfait tant qu’il n’a pas atteint son but ; ainsi l’amour de notre Seigneur, qui est riche en grâce, ne sera pas satisfait avant d’avoir trou son repos dans lesobjets de sa tendresse, comme l’exprime aussi le prophète Sophonie : « L’Éternel, ton Dieu, au milieu de toi, est puissant ; il sauvera ; il se jouira avec joie à ton sujet ; il se reposera dans sonamour, il s’égaiera en toi avec chant de triomphe » (3. 17). Et en Ésaïe 53. 11, il est écrit : « Il verra du fruit du travail de sonâme et sera satisfait ». Ces paroles n’expriment-elles pas toute la tendresse de sonamour qu’il manifestera aux siens en ce jour-là lorsque lui, l’époux, accueillera l’épouse avec joie ?

C’est de cetamour que nous parle la porte de Miphkad et la portion de mur attenante. Ce mur fut restau jusqu’à la maison des thiniens. Ce nom signifie : « ceux qui ont é donnés ». Ce sont ceux que Dieu a présers du jugement et a « donnés » pour le service de la maison de Dieu. Il nousest dit, en Josué 9, que les Gabaonites, par crainte d’Israël, tromrent Josué de sorte qu’il fit une alliance avec eux, par laquelle ils furent gars de la destruction. Au verset 27, nous voyons qu’ils furent affecs au service de l’assemblée et de l’autel de l’Éternel. En Nombres 31. 47, encore, parmi les prisonniers madianites, certains furent « mis à part » et affecs au service de la maison de l’Éternel sous la direction des vites. Mais, en « ce jour-là », y en aura-t-il aussi de tels, qui auront é « donnés » ? Certainement ! Ce seront ceux à qui aura é épargné le jugement ri ! C’est bien d’eux que parle le Seigneur en Jean 17. 9-24 : « Moi, je fais des demandes pour eux. Je ne fais pas de demandes pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, car ils sont à toi » et encore : « re, je veux, quant à ceux que tu m’as donnés, que là où moi je suis, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire, que tu m’as donnée ». Ce sont donc ceux qui ont cru au Seigneur sus comme leur Sauveur et ont une part à l’héritage de la gloire. Et il les garde pour ce jour de la manifestation de toutes choses, lorsqu’il les présentera à Dieu son re en disant : « Me voici, moi et lesenfants que tu m’as donnés » (Hébreux 2. 13).

On peut penser que la porte de Miphkad est la me que la porte de la sentinelle ainsi que la porte doe, car sur la place, au-de de cette porte, se vendaient les différentsanimaux et oiseaux pour les sacrifices offerts par ceux qui venaient de loin. Il incombait aux thiniens de prendre soin de cesanimaux dont la vente s’effectuait devant leur maison et celle des commerçants (verset 31).