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Les portes de Jérusalem
J.L. Ayers

Nous trouvons ici la souillure, l’impureté, la corruption du péché. Et nous devons être vigilants : « Ayant donc ces promesses, bien-aimés, purifions-nous nous-mêmes de toute souillure de chair et d’esprit, achevant la sainteté dans la crainte de Dieu » (2 Corinthiens 7. 1 ; voir aussi Éphésiens 5. 3-11).

C’est par cette porte qu’étaient évacués le fumier et les ordures hors des murs de la ville, en un lieu déterminé. Il est remarquable que la porte du fumier ait été située à l’opposé de la porte des brebis, au point le plus éloigné de la ville. Il convenait de même que le fumier des animaux destinés aux sacrifices soit éloigné du temple. Ce fait ne montre-t-il pas avec insistance combien toute impureté et toute souillure, enfin tout péché, est en abomination aux yeux de Dieu ? Il ne peut jamais tolérer le péché en sa présence. Mais quelle paix de savoir que, comme l’orient est éloigné de l’occident, ainsi il a éloigné de nous nos transgressions de sorte qu’il ne s’en souviendra plus jamais (Psaume 103. 12). Nous sommes exhortés à nous purifier de toute souillure. Mais ceci ne sera pas possible si nous gardons une haute opinion de nous-mêmes. Nous devons nous souvenir de la porte de la vallée, en toute humilité, mais aussi avec crainte devant la sainteté de Dieu. Il en résultera une sanctification heureuse. Paul estimait tout ce que le monde pouvait offrir comme une perte, même comme des ordures, à cause de l’excellence de la connaissance du Christ Jésus (Philippiens 3. 7-9). Ne devrions-nous pas aussi renoncer à toutes les séductions, tous les plaisirs de ce monde, à toute association mondaine et tout joug mal assorti ? L’apôtre Jean nous encourage à ne pas aimer « le monde, ni les choses qui sont dans le monde » car « la convoitise de la chair, et la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, n’est pas du Père, mais est du monde » (1 Jean 2. 15-16).

Comme enfants de Dieu, nous avons le Saint Esprit. Il veut être notre guide et notre conducteur. Mais combien de fois n’avons-nous pas entravé la puissance de sa présence en étant occupés des choses de ce monde ? Combien de fois passons-nous par cette porte ? Ou bien permettons-nous aux affaires de ce monde de remplir notre vie ? En sommes-nous si occupés que le Saint Esprit qui habite en nous ne peut exercer aucune influence dans notre vie ? Passons plus souvent par cette porte, sanctifions-nous plus souvent afin que l’on puisse mieux voir dans notre vie l’action du Saint Esprit.