Cette porte, encore appelée la vieille porte, évoque la marche dans la vérité. « Tenez-vous sur les chemins, et regardez, et enquérez-vous touchant les sentiers anciens, quelle est la bonne voie ; et marchez-y et vous trouverez du repos pour vos âmes » (Jérémie 6. 16).
Quand, par la foi en l’évangile, nous sommes devenus enfants de Dieu, nous avons besoin de la lumière de la vérité sur notre chemin. « L’entrée de tes paroles illumine, donnant de l’intelligence aux simples » (Psaume 119. 130). Ce n’est pas selon les connaissances de la sagesse du monde ni les enseignements et les directives établies par les hommes que nous devons agir ; notre ligne de conduite est uniquement la Parole de Dieu. Nous avons besoin d’un fondement sûr pour notre marche, comme cela nous est présenté en Actes 2. 42, dans les quatre éléments essentiels de la marche d’un chrétien selon la vérité : « Ils persévéraient dans la doctrine et la communion des apôtres, dans la fraction du pain et les prières ». Voilà le terrain sur lequel se tenaient les premiers chrétiens, celui sur lequel se sont maintenus nos pères qui nous ont devancés et dont nous sommes exhortés à imiter la foi. Comme saints et bien-aimés, comme gens de la maison de Dieu, édifiés sur le fondement des apôtres et prophètes, nous sommes appelés à croître pour être un temple saint dans le Seigneur, édifiés ensemble pour être une habitation de Dieu par l’Esprit (Éphésiens 2. 19-22).
Si, dans notre marche, nous répondons à la dignité de cet appel, si nous tenons ferme la vérité dans l’amour (Éphésiens 4. 15), si nous obéissons de cœur à la forme de doctrine dans laquelle nous avons été instruits (Romains 6. 17), la soumission à la vérité portera du fruit dans nos cœurs, le fruit de l’Esprit que Dieu désire voir en nous, car « la parole de la vérité de l’évangile… porte du fruit » (Colossiens 1. 5-6). Il sera visible dans notre vie que nous marchons dans la vérité. Et si cette vérité divine est opérante dans nos cœurs, elle nous rendra humbles. La vérité ne cherche pas à élever le croyant, mais le conduit à la place de la soumission, de l’abaissement, de l’humilité. Nous trouverons cela en passant sous la prochaine porte.