Ce chapitre nous présente les pensées et l’intercession de Néhémie. C’est une première phase de préparation, avant son entrée dans le service, dans laquelle il s’informe, cherche le secours de Dieu et sa communion.
Plus tard, l’apôtre Paul, rempli de sollicitude, se réjouira en recevant des nouvelles des saints2 Corinthiens 7. 7, 15, 16 ; Philippiens 2. 19, 20. Avons-nous une telle disposition de cœur ?
La muraille est en ruine. Il n’y a plus de protection contre les incursions ennemies. En Orient, les portes étaient un lieu de rendez-vous pour le peuple, et la justice y était rendueRuth 3. 11 ; 4. 1. Qu’elles soient brûlées exprime une atteinte aux relations dans la vérité. La Jérusalem céleste possède une grande et haute muraille et douze portesApocalypse 21. 12 ; à l’abri du mal, dans la présence de Dieu, tout sera parfait sous le sceptre de justice de Christ.
Ces faits nous parlent. Dieu nous demande si, dans notre vie chrétienne, nous pensons premièrement au Seigneur et à son nom.
La fin du verset 4 rappelle les circonstances d’Esdras 8. 21 (jeûne puis intercession, aspect collectif), et celles d’Esdras 9. 3-5 (aspect individuel). Une grande douleur et le sentiment de la sainteté de Dieu portent Néhémie à prier.
Son intercession comporte sept éléments :
Lorsque nous ne manifestons plus les caractères distinctifs du peuple de Dieu, nous perdons la puissance du témoignage que le Seigneur accorde à ceux qui lui obéissent dans la jouissance de sa grâce. Il en est ainsi pour les chrétiens qui manquent à leur devoir d’amour fraternelJean 13. 35 ; 1 Pierre 1. 22 ; 2. 17 ; 4. 8 ou ne respectent pas les enseignements qu’ils ont trouvés dans la parole de Dieu.
Avec intelligence, Néhémie s’adresse à “l’Éternel”. Il fait appel à ce nom introduit lorsque Dieu entra en relation avec l’hommeGenèse 2, et plus spécialement avec le peuple d’IsraëlExode 3. 13-18.
Il reconnaît sa sainteté comme Dieu grand et terrible en justice et en jugement contre le mal.
Il évoque sa bonté envers ceux qui l’aiment et gardent ses commandements. N’est-il pas la demeure des siens de génération en générationPsaume 90. 1, “notre refuge et notre force, un secours dans les détresses, toujours facile à trouver” Psaume 46. 2 ?
Dans le corps de Christ (Assemblée ou Église chrétienne), les responsabilités sont plus grandes et le verset 7 doit parler avec plus de force à nos consciences et à nos cœurs.
Actuellement encore, au-delà de l’œuvre de Christ, Dieu n’oublie aucun de ses enfantsRomains 8. 32 ; 1 Corinthiens 6. 20.