Une deuxième phase de préparation consiste à obtenir l’autorisation du roi Artaxerxès puisque, sous le regard de Dieu, Néhémie doit respecter l’autorité établie. Le début du chapitre 2 nous présente cette seconde phase.
Il peut y aller de sa vie, mais Néhémie a prié avec ferveur. La question du roi est déjà une réponse à sa supplication et facilite la requête qu’il ne savait sans doute pas comment présenter. Il ne perçoit pas que la question vient de l’Éternel ; surpris, il a “extrêmement peur”. La question modifie peut-être un déroulement envisagé dans ses pensées ; nous mêlons si souvent des calculs humains à la foi simple, qui compte seulement sur Dieu ! Mais “l’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il sauve ceux qui ont l’esprit abattu” Psaume 34. 19. “Il ne fait pas défaut” Sophonie 3. 5. Ne l’oublions jamais.
En Marc 13. 11, le Seigneur Jésus nous dit : “Ne soyez pas à l’avance en souci…”
L’expression “Si le roi le trouve bon”, retrouvée au verset 7, traduit la soumission du serviteur à l’autorité humaine établie. Mais il est premièrement devant Dieu et demande sous son regard. A la troisième question (verset 6), il comprend qu’il sera exaucé et fixe un temps (une douzaine d’années si nous comparons Néhémie 2. 1 et 13. 6) accepté par le roi. Dieu a incliné le cœur du souverain. C’est la victoire de la foi. Néhémie va laisser une situation matérielle confortable mais gagner des trésors d’un autre ordre. Le service de Dieu comporte sacrifices et bénédictions. Quelles sont nos priorités ?
Comptant sur Dieu, il a respecté l’autorité établie, comme nous avons à le faire aujourd’huiRomains 13. 1, 2. Les difficultés ont été levées, les oppositions sont tombées. Le serviteur a été préparé pour un service qui demandait une grande hardiesse dans la foi. La bonne main de son Dieu était sur lui.
Chacun de nous peut apprendre par l’expérience que Dieu ne déçoit jamais. L’exemple de Néhémie nous interpelle. Désirons-nous vraiment faire expérience semblable ?