Le dernier réveil de l’A.T. est marqué par la séparation du mal et le retour à l’autorité de la parole de Dieu. Sans ce retour, la muraille, les portes, les portiers, les chantres et les lévites auraient été inutiles. D’un autre côté, sans séparation, il aurait été impossible d’envisager l’obéissance à la parole de Dieu. À Babylone, il était compliqué, voire impossible de suivre les instructions de l’Écriture et le cœur n’était pas librePsaume 137. 1-4.
Aujourd’hui, alors que fausses doctrines et iniquité vont croissant, l’obéissance à la Parole n’est possible que pour un peuple séparé pour DieuExode 19. 5 ; Deutéronome 14. 2 ; 26. 18, 19 ; 2 Corinthiens 6. 14, 17 ; 2 Timothée 2. 19-21.
Le lieu de la lecture, cité deux fois, évoque bénédiction et grâce. La porte des eaux est au midi du temple ; de même, dans la vision du temple futur, les eaux descendent du “midi de l’autel” Ézéchiel 47. 1.
Les personnes présentes sont également nommées deux fois. “Ceux qui avaient de l’intelligence” représentent, semble-t-il, les enfants en âge de comprendre les paroles exprimées. La Bible est aussi pour eux.
Quand Esdras ouvre le livre, tout le peuple se tient debout. Quel respect ! La lecture est longue, mais il n’y a pas de lassitude exprimée. Quand Esdras bénit l’Éternel, chacun, homme, femme et enfant, prononce son plein accord par un amen répété et une attitude traduisant la soumission. La loi est alors expliquée (versets 7, 8, 9). Touché dans sa conscience et dans son cœur, le peuple mène deuil et pleure (verset 9).
Dans le temps actuel, nous sommes invités à la joie permanente dans le SeigneurPhilippiens 4. 4. Il désire que sa joie soit en nous et que nous goûtions même une plénitude de joieJean 15. 11. Quelles que soient les circonstances, nous pouvons toujours nous réjouir dans le Seigneur et lui donner la part qui lui revient.
L’enseignement relatif à la fête des tabernacles est retrouvé, rappelé par Dieu au moment convenable. Dans sa grâce, il avait préparé les cœurs pour ce temps-là. Il est bon pour nous de penser à la manière dont Dieu instruit les siens. Il nous connaît, nous aime. “Qui enseigne comme lui ?” Job 36. 22.
Les
Remarquons encore que la mention “tout” ou “toute” aux versets 3, 5, 6, 9, 11, 12, 13, et 17 souligne que la lecture était destinée au peuple entier, sans exception. Les murailles et les portes n’avaient pas créé de divisions dans le peuple de Dieu, bien que tout n’ait pas été réalisé dans la pleine intelligence des pensées divines et que tous n’aient pas participé au travail.