Le travail est ici présenté en relation avec la responsabilité de ceux qui l’accomplissent. Muraille et portes évoquent alors le maintien de la sainteté de Dieu dans la séparation de l’iniquité et des vases à déshonneur2 Timothée 2. 19-21, mais aussi les soins divins qui confèrent les privilèges de la maison de Dieu à un peuple soumis et droit de cœur. Ces soins peuvent parfois comprendre une action disciplinaire, dont les portes de l’A.T. sont souvent un symbole.
Malgré des positions sociales et des compétences différentes, les ouvriers avaient tous devant eux une seule préoccupation : la réalisation en commun de la pensée de Dieu. Ils manifestaient alors l’unité du peuple de Dieu prenant des mesures pour assurer la séparation du monde.
Cet exemple enseigne aujourd’hui ceux qui, délivrés des systèmes religieux corrompus, veulent maintenir la vérité dans la maison de Dieu. Il les incite à se laisser conduire par le Saint Esprit, pour obéir à la parole de Dieu dans une unité de pensées et d’activités.
Dans notre chapitre, Dieu mentionne soigneusement les noms des participants (hommes et femmes), les familles engagées, le zèle, la qualité et la quantité du travail accompli.
Notons que le verset 1 ne cite pas les verrous et les barres. Il manque une sécurité dont l’absence s’explique par le lien d’Éliashib, et de plusieurs en Juda, avec les ennemis Tobija et Sanballat (2. 10, 19 ; 6. 17, 18 ; 13. 4, 28). Il faut avoir une bonne conscience devant Dieu et les hommes, pour bien servir. Cependant, la réfection jusqu’aux tours de Méa et Hananeël, qui évoquent recours et puissanceProverbes 18. 10 ; Psaume 61. 3, représente un travail important.
À côté, Zaccur apporte une contribution personnelle. Il bâtit seul, mais participe à un travail collectif. Dieu l’honore en le mentionnant.
Mérémoth, fils d’Urie (verset 4), avait reçu l’argent, l’or et les ustensiles rapportés à JérusalemEsdras 8. 33. Dans la maison de Dieu, il était utile et avait la confiance de tous. Nous le retrouvons, au verset 21, réparant une seconde portion et comblant la carence d’Éliashib qui ne semble pas comprendre la nécessité de protéger sa propre maison. Relevons ici l’invitation à aider nos frères. Ce qui manque à certains est ainsi apporté par d’autres, à la gloire de Dieu.
Meshullam, fils de Bérékia, ne manque pas de zèle. Au verset 30, il est de nouveau mentionné et répare vis-à-vis de sa demeure. Comme aux versets 23, 28 et 29, Dieu marque ici son approbation spéciale pour ceux qui maintiennent la séparation dans la sphère de leur propre responsabilité. La fille de Meshullam était femme de Jokhanan, fils de Tobija, l’ennemi (6. 18). Pour nous éviter d’accuser Meshullam, Dieu ne nous donne aucune indication sur les motifs de cette alliance regrettable.
Après Tsadok, nous trouvons des
Aujourd’hui encore, nous devons veiller à nous préserver des fréquentations et influences ennemies préjudiciables à la vie du peuple de Dieu.
Encore une fois, avec le verset 7 et le travail des
Les versets 8 et 9 citent alors un orfèvre, un parfumeur et le chef de la moitié d’un district. Servir Dieu peut aller de pair avec toute position sociale honnête.