La vision prophétique ôte toute force à l’apôtre, comme à d’autres avant lui, en particulier Daniel et Ésaïe. L’exemple de Jean montre à nouveau l’influence, sur son être physique, de ce que perçoit ou éprouve l’esprit d’un croyant. Mais le Seigneur, le Vivant, le soutient et le rassure, comme pour Daniel autrefoisDaniel 10. 10, 18, 19. Il se révèle alors à lui dans ses gloires de la rédemption et de la résurrection.
Trois gloires sont ajoutées aux neuf gloires de la vision précédente :
On notera que plusieurs des caractères et attributs de Christ présentés dans cette scène glorieuse apparaissent dans la manifestation de Christ aux quatre premières assemblées, tandis que des caractères particuliers seront révélés aux trois dernières.
Le Seigneur se tient au milieu des sept lampes d’or (verset 12). L’Assemblée est donc vue dans sa totalité (sept lampes sont le symbole d’une unité complète), mais chaque lampe représente une assemblée particulière dans sa position sur la terre, placée par Dieu selon sa justice et sa gloire (comme l’indique l’or). Ainsi, chaque église locale est appelée à porter la lumière divine dans le monde. Si elle est infidèle, le Seigneur ôtera la lampe de son lieu, comme pour
Le Seigneur tient aussi les sept étoiles dans sa main droite. Les étoiles sont des autorités subordonnées, appelées à briller et à représenter Christ dans la nuit, pendant son absence. L’ange, ou le messager, est le représentant administratif symbolique de l’assemblée, auquel Christ communique son message relatif à l’état moral de l’ensemble. C’est ainsi qu’en s’adressant à l’ange, le Seigneur parle à toute l’assemblée dans sa responsabilité générale.
On voit ainsi l’ordre remarquable suivi dans ces lettres et les caractères qui s’en détachent.
L’exhortation à écouter et la promesse au vainqueur sont présentées dans un ordre différent pour les trois premières épîtres et les quatre dernières : d’abord adressée à l’ensemble lorsque l’espoir d’une restauration collective est encore en vue, l’exhortation à écouter précède la promesse au vainqueur. À partir de Thyatire, l’ordre est inverse : l’exhortation à écouter, donnée après la promesse au vainqueur, ne s’adresse qu’à ceux qui vaincront dans l’assemblée.