Le premier livre de Samuel montre :
A la fin du livre, la place est alors libre pour que règne David, le bien-aimé.
Trois principaux personnages ressortent dans ce livre : Samuel, Saül et David.
Sa naissance était la réponse à la prière de foi de sa mère, comme son nom l’indique (Samuel signifie : “demandé à l’Éternel”). Il a été lui-même toute sa vie un intercesseur que la Parole place au même plan que MoïsePsaume 99. 9 ; Jérémie 11. 1. Il est pour nous un exemple.
Samuel était à la fois le dernier juge (7. 15) et le premier prophèteActes 3. 24 ; 13. 20 d’Israël1. De plus, il a exercé la sacrificature. Il est donc un type de Christ qui est à la fois Roi, Sacrificateur et Prophète.
Par ailleurs, il fut un homme de Dieu, honoré par Dieu et les hommes, tant dans sa vie que dans sa mort (25. 1).
C’est le premier roi d’Israël, choisi selon le cœur du peuple. Favorisé par des dons naturels attirants, il n’a jamais puisé sa force auprès de Dieu et a montré tout au long de sa vie l’activité de la chair. Son histoire montre que l’homme non renouvelé peut imiter dans une mesure la conduite du croyant, “participant de la nature divine”. Mais l’ancienne nature, aussi aimable et excellente soit-elle, est inacceptable pour Dieu. On ne peut en attendre aucune amélioration. Elle est inutile pour Dieu. “Ce qui est né de la chair est chair, ce qui est né de l’Esprit est esprit” Jean 3. 6.
Roi selon le cœur de l’Éternel (13. 14), il est en tous points l’opposé de Saül. Il est un des types du Seigneur les plus attachants présentés par l’A.T. Méconnu, rejeté, pourchassé, comme le sera plus tard le Seigneur de gloire, il est enfin reçu par le peuple. Un jour viendra en effet où le Fils de David sera reconnu et désiré par son peuple terrestre renouvelé qui l’accueillera comme le vrai roi de justice et de paix.
Sans cacher quelques faiblesses et quelques chutes de David, ce livre met surtout en lumière l’exemple d’un homme dépourvu d’orgueil, d’ambition ou d’animosité, qui connaît son Dieu et sait se tourner vers lui en toutes circonstances. Abigaïl lui a rendu ce beau témoignage : “La méchanceté n’a jamais été trouvée en toi” (25. 28). En cela aussi, il préfigure Christ, même si aucun homme n’a jamais pu atteindre à la perfection de celui dont il est un aussi beau type.