Les Psaume 3, 4 et 5 forment une sorte de trilogie. On y respire la confiance en Dieu, en présence de ceux qui s’opposent aux croyants.
La révolte d’un fils indigne et sans crainte de Dieu, Absalom2 Samuel 15, est à l’origine de ce psaume de David. Les ennemis sont nombreux (verset 2) et, à vue humaine, il n’y a pas d’espoir de salut. Ainsi pense l’incrédule (verset 3).
“Il s’est confié en Dieu ; qu’il le délivre maintenant, s’il tient à lui” Matthieu 27. 43, entendra-t-on au pied de la croix de Jésus. Là aussi, les ennemis seront nombreux.
À nouveau, les fidèles subiront la même oppression au temps de la grande tribulation ; d’où la portée prophétique de ce psaume.
Pour AbrahamGenèse 15. 1, pour David, comme pour tout croyant, le bouclier, c’est l’Éternel. S’il en est ainsi, il faudrait que Dieu soit vaincu avant que le plus faible des siens puisse être touché.
Qui n’a pas connu l’insomnie quand les soucis ou l’appréhension du lendemain assaillent l’esprit ! Voilà des expériences propres à nous encourager.
À peine David a-t-il invoqué l’Éternel : “Lève-toi ! … Sauve-moi” que la réponse intervient ; l’ennemi est frappé, humilié, brisé.
Cette intervention divine apporte deux certitudes :
Ici, le psalmiste laisse cette lumière pénétrer son âme. Alors tout change pour lui :
Pour avoir souvent réalisé cette même expérience, l’apôtre Paul voudra en faire profiter tous les croyants : “Ne vous inquiétez de rien, mais en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par des prières et des supplications avec des actions de grâces ; et la paix de Dieu, laquelle surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus” Philippiens 4. 6, 7.
Le psalmiste éprouve ici un double sentiment :
D’emblée sont mentionnées deux ressources :
La prière du matin est souvent mentionnée. Au Psaume 119. 147, 148 le croyant peut dire : “J’ai devancé le crépuscule et j’ai crié… mes yeux ont devancé les veilles de la nuit pour méditer ta parole”. C’est ce que fera Jésus, le parfait Serviteur : “Et s’étant levé sur le matin, longtemps avant le jour, il sortit… dans un lieu désert ; et il priait là” Marc 1. 35.
Le psalmiste dispose sa prière, comme le sacrificateur disposait les objets de culte chaque matin dans le lieu saint du sanctuaire. Puis il attend ; cela demande confiance et patience.
Le psalmiste ne peut pas encore aller jusque-là (verset 10 confirmé en Marc 7. 21 et cité en Romains 3. 13). Chacun peut se rendre compte aujourd’hui avec reconnaissance de quelle situation le Seigneur l’a tiré par amour.
Le jugement de Dieu atteindra les méchants.
Près de Dieu, les justes trouveront sécurité et joie : ils seront environnés de faveur.
Ce sera la part du résidu d’Israël aux derniers jours et c’est déjà celle du chrétien selon la grâce de DieuRomains 5. 1, 2 ; 8. 38, 39.