La semaine de purification et de consécration achevée, Moïse donne des instructions à Aaron, à ses fils et aux anciens d’Israël (verset 1). La structure du chapitre est simple :
Les sacrifices sont la base de la bénédiction et de la joie du peuple.
Aaron commence son service de sacrificateur en offrant un jeune veau comme sacrifice pour le péché. Aaron ne pouvait, en effet, ignorer qu’il était pécheur et qu’il devait offrir des sacrifices pour lui-même avant de le faire pour d’autresHébreux 7. 27.
Suivait le bélier de l’holocauste. Aaron, en offrant ces sacrifices d’expiation pour lui-même, montre à tous son obéissance (verset 10b). Cette fois, le sang du sacrifice pour le péché est mis seulement sur les cornes de l’autel d’airain. Il n’est pas porté sur l’autel de l’encens, qu’il n’est pas nécessaire de purifier, car Aaron n’a pas encore pénétré dans le lieu saint. Une grande variété de sacrifices sont présentés pour le peuple selon le commandement de Moïse (versets 16-21).
Depuis le monticule de l’autel d’airain, Aaron s’adresse à tout le peuple pour le bénir. En compagnie de Moïse, il entre ensuite dans la tente de la rencontre, là où l’Éternel se révèle. En sortant, ils bénissent de nouveau le peuple. L’apparition de la gloire de l’Éternel et le
La portée prophétique de cet épisode nous est donnée surtout dans l’épître aux Hébreux. Le huitième jour évoque une période nouvelle. Israël, peuple de l’alliance, voit apparaître Christ sortant du ciel (ici le tabernacle), à la fois comme roi (représenté par Moïse, chef du peupleDeutéronome 33. 5), et comme sacrificateur (Aaron en est le type). Cette association des fonctions de roi et de sacrificateur rappelle le personnage mystérieux de MelchisédecGenèse 14. 18-20, dont Hébreux 7 donne l’explication. Ce sacrificateur n’a jamais hérité d’un sacerdoce humain et il détient son office pour l’éternité (verset 16). La dignité et la supériorité de son service sur celui de l’ordre lévitique n’ont pas pour origine une généalogie juive particulièrement qualifiée, mais l’excellence de la personne qui exerce la sacrificature. Elle seule est capable d’apporter la bénédiction du Dieu Très-Haut, en délivrant de la puissance de l’ennemi et en fortifiant la foiGenèse 14. 19. Telle sera la part personnelle de Christ, roi et sacrificateur, pendant le règne millénaire1.
Actuellement, Christ est entré dans le sanctuaire céleste. La reconnaissance publique de Christ par le peuple juif correspond à l’apparition de Christ après l’enlèvement de l’ÉgliseTite 2. 13.
Il n’est donc pas encore sorti du sanctuaire. Cependant, il a envoyé le Saint Esprit, pour que les sacrificateurs d’aujourd’hui puissent remplir leur fonction à la louange de la gloire de sa grâceÉphésiens 1. 6. Exerçons cette responsabilité et ce privilège avec la spontanéité d’Abraham, qui reconnaît sans hésiter la grandeur de Melchisédec.
Christ est à la fois souverain sacrificateur, selon la ressemblance d’Aaron, et selon l’ordre de Melchisédec :