Que nous a apporté la lecture de cette épître ? Elle nous « dérange » ? Quel effet salutaire !
Effectivement, être chrétien ce n’est pas avoir une étiquette respectable, ni professer extérieurement une morale supérieure, mais avant tout, c’est refléter, dans notre mesure, Christ, l’exemple parfait d’une vie qui plaît à Dieu.
Pour cela, il ne suffit pas de connaître la vérité chrétienne. Le plus important aux yeux de Dieu, est la mise en pratique : “Si vous savez ces choses, vous êtes bienheureux si vous les faites” Jean 13. 17.
Ce sujet est au cœur de l’épître comme le montrent deux passages clefs :
Nos œuvres de foi sont le seul moyen de démontrer aux autres la réalité de cette foi. Jacques nous avertit :
La vraie foi est :
Toutes ces vertus ne sont pas naturelles à l’homme ; seul l’Esprit de Dieu peut en produire le fruit pour la gloire de DieuGalates 5. 22.
La foi :
Jacques met aussi en évidence ce que doivent être nos rapports mutuels. Il nous encourage à montrer entre nous :
C’est une épître d’une valeur capitale pour la vie chrétienne. Elle place devant nous des sujets éminemment pratiques : patience, sagesse, maîtrise de soi, prière. Qu’elle stimule notre vie dans nos rapports avec Dieu, avec nos frères et sœurs et avec tous les hommes ! Cette vie, Dieu nous l’a communiquée par sa Parole (1. 18). Puissions-nous dire – et réaliser – avec Paul : “Pour moi, vivre c’est Christ” Philippiens 1. 21 !
“Pour moi, vivre c’est Christ”, que ce soit la devise
De tous tes rachetés, que chacun d’eux le dise,
Et que tous sachent l’accomplir.