Le quatrième livre des Psaumes commence par une prière de Moïse1, qui rappelle à Israël la fidélité de l’Éternel, son Dieu, en tout temps (Psaume 90). Ensuite l’histoire d’Israël dans le désert met en relief la faiblesse de l’homme, descendant du premier Adam, en contraste avec l’homme parfait, Christ en qui seul Dieu a trouvé son plaisir (Psaume 91). Une anticipation du règne clôt cette première partie (Psaume 92, 93).
La deuxième partie du livre (Psaume 94-100) commence par un appel au Dieu de justice, afin qu’il purifie la terre par son jugement et puisse alors la bénir. Le psaume 99 célèbre la victoire du Seigneur sur le mal ; un psaume d’action de grâces (Psaume 100) termine cette subdivision.
Les psaumes 101 à 106 annoncent le salut et l’établissement du règne de Christ. On a appelé le psaume 101 le « discours du trône » car les principes du règne y sont exposés. Le psaume 102 montre à quel prix le roi va entrer dans son règne. Le psaume suivant (Psaume 103) commence la série de louanges où le fidèle est invité à bénir et à célébrer l’Éternel. Dieu est loué comme créateur (Psaume 104) et comme rédempteur (Psaume 103). À la fin du livre, les infidélités d’Israël sont exposées (Psaume 105, 106) ; mais elles ne font que mettre encore davantage en relief la patience et la grâce de Dieu. Une dernière prière est adressée à Dieu, car la délivrance ne peut venir que de lui, et le livre s’achève par la louange de son nom : “Amen ! Louez Jah !”
Dans ce recueil, deux psaumes présentent d’une manière particulière la personne du Seigneur Jésus :
Le psaume 102 est profondément émouvant pour le croyant qui entend – même s’il reste à la distance “d’un jet de pierre” – la plainte de l’Homme de douleurs. Dans la réponse divine à l’affligé, nous trouvons la glorieuse révélation de ce qu’est notre Sauveur, Jésus, “Dieu sur toutes choses béni éternellement” Romains 9. 4, dans toute sa grandeur. Quelle assurance pour la foi !