Agur présente tout d’abord les traits caractéristiques des hommes qui l’entourent :
Ces traits correspondent bien à ceux que présente le N.T. à propos des hommes qui vivront dans les “temps fâcheux” des “derniers jours” 2 Timothée 3. 1-5. Il n’est pas besoin de regarder longtemps autour de nous pour se rendre compte que nous sommes dans ces “temps fâcheux”. Ayons donc à cœur d’être soumis, lucides, humbles et doux ; nous ressemblerons à notre Seigneur et ainsi nous ferons contraste avec notre “génération”.
La génération des “derniers jours” est caractérisée par ses convoitises sans limites qu’elle érige en règle de vie. Agur illustre cette philosophie antibiblique par cinq exemples1 qui ont aussi leur application morale :
A l’opposé, le chrétien est invité à être satisfait en lui-même de son sortPhilippiens 4. 11-13 ; 1 Timothée 6. 6.
Agur développe ici une des caractéristiques de sa génération (verset 11). Quelle malédiction encourt celui qui ne respecte pas ses parents ! En réalité, il n’accepte aucune autorité au-dessus de lui, c’est-à-dire en définitive, pas celle de Dieu non plus2 Timothée 3. 4. Une société qui rejette l’autorité divine est mûre pour les jugements annoncés par les prophètes.
Mais ces quatre chemins prennent un sens plus profond encore à la lumière du N.T. :
En contraste avec le chemin d’amour de la femme fidèle (verset 19), Agur mentionne le chemin de tromperie de la femme adultère. Elle ne laisse pas plus de trace visible que les chemins précédents. N’est-il pas choquant de la voir aussi à l’aise dans son péché et aussi effrontée dans la dissimulation de son véritable état !
Nous retrouvons ici un des thèmes transversaux des Proverbes, l’opposition entre la Sagesse (la femme fidèle) et la folie (la femme infidèle). Cette même opposition parcourt toute la Bible, jusqu’à l’Apocalypse où la “nouvelle Jérusalem”, la “femme de l’Agneau” Apocalypse 21. 2, 9, 10 est mise en contraste avec “Babylone la grande, la mère des prostituées” Apocalypse 17. 5.