Au premier jour du septième mois avait lieu la
Jéshua (ou Joshua) Aggée 1. 1 évoque la grâce et l’invitation à la fidélité. Il est un type de Christ, futur MelchisédecZacharie 3. 1-10 ; 6. 9-15 ; Hébreux 7. 1-3, Christ sans lequel aucune promesse de Dieu ne peut être réalisée2 Corinthiens 1. 20.
Zorobabel est aussi un type de Christ par son autorité et l’Esprit par lequel il agitZacharie 4. 6. Descendant d’Abraham et de DavidMatthieu 1. 12, sa généalogie remonte jusqu’à DieuLuc 3. 23-38. Il représente le serviteur choisi et formé par Dieu pour aider ses frères à porter du fruit.
L’autel établi sur son emplacement constitue la base d’une sûre protection. La muraille ne formera un véritable abri que si la protection divine est réalisée en relation avec le sacrifice offert sur l’autel. L’autel des holocaustes parlait de l’excellence que Dieu trouvait en Christ s’offrant lui-même, sans tacheHébreux 9. 14. Il rappelait les circonstances de MorijaGenèse 22 et annonçait que Dieu allait envoyer son propre Fils qui, par le sacrifice de sa vie, lui permettrait de bénir l’homme et de sauver ce qui était perdu.
Pendant les 70 années d’exil, les sacrifices avaient été interrompus. Il fallait donc rebâtir l’autel en respectant le choix de Dieu. Il n’y avait pas d’autel en Égypte ni à Babylone pour le peuple de Dieu. La Parole conduisait ce peuple “selon ce qui est écrit (verset 2) … selon l’ordonnance” (verset 4). La soumission à cette Parole donnait la compréhension des pensées de Dieu et une belle communion dans le service.
Aujourd’hui encore, Dieu trouve son plaisir dans de saintes affections pour lui et dans la soumission à sa Parole. Ce début de chapitre illustre ce qu’est l’unité de l’Esprit que nous sommes invités à garder par le lien de la paixÉphésiens 4. 3. Aujourd’hui, en prenant la cène à la table du Seigneur, nous rappelons le sacrifice de Christ.
Nous trouvons institués dans le livre de l’Exode les holocaustes du matin et du soirExode 29. 38-46. L’offrande de gâteau, qui accompagnait matin et soir l’agneau, symbolisait l’humanité parfaite du Seigneur, tandis que l’holocauste préfigurait le dévouement de Christ jusqu’à sa mort sur la croix.
Au septième mois se déroulaient trois fêtes décrites en Lévitique 232 : la fête des trompettes (verset 24), déjà évoquée, la fête des propitiations (verset 27) et la fête des tabernacles (verset 34). Dans notre chapitre, la fête des tabernacles suit immédiatement celle des trompettes. La seconde fête sera célébrée plus tard. Avec l’affliction, elle évoque la joie d’une grâce imméritée. Fruit d’un travail futur de l’EspritZacharie 12. 10-14 après le rejet du Messie, elle est ici absente parce que le Seigneur n’est pas encore venu et n’a pas été rejeté.
Durant la fête des tabernacles, le peuple demeurait sept jours sous des tentes, se reposait et offrait des sacrifices à l’Éternel. Il se souvenait du voyage dans le désert, de la délivrance, de la miséricorde et de la patience dont Dieu avait usé à son égard.
Après le culte dans l’adoration vient le service. L’adoration augmente le désir de satisfaire Dieu, prépare à la soumission pour le servir et au besoin de l’honorer par des dons. La reconstruction du temple intervient alors après l’édification de l’autel. Actuellement, ce qui est laissé à la responsabilité de l’homme dans l’édification de la maison a sa place après l’adoration.
Beaucoup d’enfants de Dieu, sincères et droits, pensent que la première chose est le travail pour le Seigneur. Ils ne savent pas que l’adoration doit occuper la première place. Il est convenable d’entrer dans le sanctuaire pour adorer avant de sortir, dans la communion avec Dieu et ses frères, pour servir le Seigneur.
L’autorisation de Cyrus, roi de Perse (verset 7), rappelle la désobéissance qui avait privé le peuple de sa liberté de servir l’Éternel comme peuple libre. Aujourd’hui encore, il faut être soumis aux autorités humaines ordonnées par Dieu. Nous devons nous réjouir dans le Seigneur sans oublier la vigilance constante qu’impose la traversée de la terre au milieu d’un monde ennemi.