Les différents services des portiers sont donnés en 1 Chroniques 9. 17-34 où nous trouvons 212 portiers (verset 22). Leur service s’exerçait “vers les quatre vents” et comportait la garde aux diverses portes, la surveillance attentive des chambres et des trésors, la gestion des ustensiles et des ingrédients du lieu saint. Leurs charges devaient être assurées jour et nuit. Plus tard, le relâchement dans la vigilance a entraîné des conséquences préjudiciables pour le peuple. Les portiers correspondent aujourd’hui aux surveillants chargés de veiller à ce que :
Nous devons reconnaître que l’assoupissement et des négligences coupables laissent pénétrer des personnes, des choses et des idées dont le caractère est étranger à la sphère divine. La chrétienté accorde des charges officielles à des conducteurs n’ayant pas la vie de Dieu et qui sont alors dans l’incapacité de donner la nourriture spirituelle que seul l’Esprit Saint peut conduire à apporter.
Serviteurs subalternes du sanctuaire (note de 1 Chroniques 9. 2), ils furent vraisemblablement donnés aux lévites pour le service du tabernacleNombres 31. 47. Les GabaonitesJosué 9. 23 furent coupeurs de bois et puiseurs d’eau pour la maison de Dieu. Épargnés d’un juste jugement et réduits au servage, ces serviteurs furent associés au peuple de Dieu.
Pour jouir des privilèges sacerdotaux et manger des choses très saintes, il fallait apporter la preuve de son appartenance à Israël. Dieu connaît les siens mais, pour l’ordre parmi le peuple terrestre, il convenait que toute participation à la sacrificature soit indiscutablement liée à l’appartenance à la descendance d’Aaron. Les registres généalogiques apportant cette preuve sont cités en Néhémie 7. 5. Ils étaient tenus avec application.
Ceux qui désiraient participer, mais dont l’inscription n’était pas trouvée, devaient attendre la venue d’un sacrificateur ayant les “
Le principe enseigné ici a son application actuelle. “Le Seigneur connaît ceux qui sont siens” 2 Timothée 2. 19 dans l’ensemble de ceux qui sont appelés chrétiens. Pour appartenir au corps de Christ, ensemble des vrais croyants, la forme sans vie ne suffit pas. La participation à un service dans le respect de la pensée de Dieu implique donc l’assurance d’une foi bien fondée.
Des hommes seront cependant au ciel sans que leur proches aient jamais su qu’ils avaient la vie divine.
Avec la congrégation (42 360 personnes) montent 7 337 serviteurs et servantes. Parmi eux, 200 chanteurs et chanteuses contribuent à la joie et à la communion du peuple.
Les chevaux, d’un prix très élevé, servaient de montures. Les mulets, les chameaux et les ânes contribuaient au transport des fardeaux. 8 136 bêtes pour près de 50 000 personnes représentent assez peu de ressources, mais Dieu les avait données en pleine connaissance des vrais besoins.
Les pensées des fidèles sont tournées vers la maison de Dieu. Malgré la pauvreté, l’amour se manifeste par des dons volontaires, selon les moyens de chacun. Comparé aux offrandes faites par les chefs des pères sous le règne de David1 Chroniques 29. 7, le don1 est petit mais les conditions sont différentes et des sacrifices personnels sont faits. Dieu le voit, comme le Seigneur Jésus voyait la pauvre veuve donner, de son indigence, toute sa subsistance. Cette veuve, dit-il, “a plus jeté au trésor que tous ceux qui y ont mis” Marc 12. 41-44. L’importance du don est en relation avec les ressources. Elle est liée à l’intelligence spirituelle, selon le bel exemple de MarieMarc 14. 8.
“Tout Israël se trouva dans ses villes”. Ceux qui étaient remontés représentaient tout le peuple. Dieu se plaît à voir l’ensemble des siens dans un noyau fidèle.