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Seconde épître à Timothée
Sondez les Écritures - 4e année

2 Timothée 1. 8-11

Les souffrances du serviteur

3. Le salut de Dieu

Paul continue maintenant à encourager son jeune collaborateur en l’invitant à ne pas avoir honte du témoignage de notre Seigneur. Ce témoignage est le message du salut en Christ, qui a été confié en premier lieu à l’apôtre Paul et auquel il s’identifiait complètement : “témoignage qui devait être rendu en son propre temps, pour lequel moi j’ai été établi prédicateur et apôtre…, docteur des nations dans la foi et dans la vérité” 1 Timothée 2. 5-7.

Aux yeux du Seigneur, il était aussi triste d’avoir honte de son témoignage que de Paul son prisonnier à Rome. Timothée est invité à prendre sa part des souffrances pour l’évangile, à ne pas se dérober aux conséquences liées à ce témoignage, car la puissance de Dieu le fortifierait et le tiendrait debout à travers toutes ces souffrances.

Cette puissance ne se manifeste pas toujours par des succès visibles, mais plutôt dans notre fidélité et notre patience. Mais le jour viendra, où nous verrons que chaque œuvre de Dieu est couronnée de succès !

La grandeur de la puissance de Dieu se montre donc sous un jour tout particulier dans l’évangileRomains 1. 16. Le but de l’évangile, décrit dans les versets 9 et 10, est le salut des âmes. Tout homme est sous le pouvoir des ténèbres, Dieu seul peut le délivrer. Ici, Paul a devant lui le salut de l’âme, que nous possédons déjà. Nous n’obtiendrons le salut du corps que lors de la venue du Seigneur pour chercher les siensRomains 13. 11. Mais la vie pratique de beaucoup de chrétiens laissant fortement à désirer, Paul doit rappeler le saint appel de Dieu, car dans sa sainteté, Dieu ne peut pas s’accommoder d’un niveau spirituel au rabais.

Ni notre salut, ni notre appel, ne se fondent sur nous-mêmes ou sur nos propres œuvres. L’homme irrégénéré ne peut en aucune manière produire une bonne œuvre devant Dieu, car “toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que méchanceté en tout temps” Genèse 6. 5. Le fondement de notre salut est “son propre dessein et sa propre grâce”. Si le dessein de Dieu est de nous faire connaître ses intentions, sa grâce nous montre le mobile de son œuvre. Et cette grâce est en activité pour nous “avant les temps des siècles”. Un coin du voile du temps est levé pour nous permettre de jeter un regard vers l’éternité passée où Dieu s’était déjà occupé de nous. Lorsque le Seigneur Jésus est né comme homme dans ce monde pour devenir notre Sauveur, alors la grâce de Dieu a été manifestée en lui.

La mort et la corruption du corps sont les conséquences du péché. Dieu avait dit au premier homme que s’il mangeait de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, il mourrait et retournerait au sol et à la poussièreGenèse 2. 17 ; 3. 19. L’homme transgressa pourtant ce seul commandement de Dieu, et dès lors, la mort, salaire du péché, est le sort de tous les hommesRomains 5. 12 ; 6. 23. La loi du Sinaï ne pouvait pas les délivrer de cette sentence. La loi a bien été donnée pour la vie, mais elle s’est révélée être pour la condamnation et pour la mortRomains 7. 10-13.

Mais notre Sauveur Jésus Christ est apparu pour annuler la mort. Il était au-dessus d’elle en tant que Fils éternel, et ne lui était pas assujetti en tant qu’homme parfait. Pourtant, il est allé volontairement dans la mort, y prenant notre place. Mais Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, donnant ainsi la preuve qu’il avait vaincu et annulé la mort. Pour quiconque croit en lui, la mort a déjà présentement perdu sa frayeur, et lorsque Jésus viendra pour prendre les siens auprès de lui, il sera pleinement manifesté qu’il a annulé la mort et a fait luire la vie et l’incorruptibilité. Car alors tous les croyants déjà endormis par Jésus ressusciteront et sortiront de leurs tombeaux, et ceux qui sont en vie seront changés, sans passer par la mort1 Corinthiens 15. 51-55 ; 1 Thessaloniciens 4. 15-17.

Tout ceci a été donné à connaître par l’évangile, la “bonne nouvelle”, qui comprend beaucoup plus que le seul pardon de nos péchés. Paul a été établi pour la prédication de cet évangile, instrument choisi par Dieu d’une façon particulière comme prédicateur, apôtre et docteur des nations (verset 11). Un prédicateur (proprement : un héraut) était à cette époque le serviteur chargé de proclamer les messages de l’empereur romain.

Ainsi Paul avait reçu de Dieu l’ordre d’annoncer le salut en Christ. Apôtre signifie “envoyé”, et il y a dans ce mot une insistance particulière sur l’autorité de celui qui envoie. Paul était l’envoyé de Dieu et de Jésus Christ. De plus, il avait reçu, pour enseigner la vérité, un don de docteur, qu’il exerçait lors de ses voyages auprès des différents peuples, à la gloire de Dieu et pour la bénédiction des âmes.

2 Timothée 1

8N’aie donc pas honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier, mais prends part aux souffrances de l’évangile, selon la puissance de Dieu, 9qui nous a sauvés et nous a appelés d’un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et sa propre grâce qui nous a été donnée dans le christ Jésus avant les temps des siècles, 10mais qui a été manifestée maintenant par l’apparition de notre Sauveur Jésus Christ, qui a annulé la mort et a fait luire la vie et l’incorruptibilité par l’évangile ; 11pour lequel moi j’ai été établi prédicateur et apôtre et docteur des nations.

(La Bible - Traduction J.N. Darby)