Ce n’est pas sans tristesse qu’il faut en arriver à des sujets aussi desséchants, alors que s’entretenir de l’Assemblée de Dieu ne devrait être qu’amour, douceur, joie. Il faut lutter pour les vérités qui la concernent alors qu’on aspirerait seulement à trouver en elle un asile inviolable de paix au milieu de ce monde en fièvre. Mais le cœur se sent consolé et réconforté à la pensée que, comme le soleil au-dessus des pires brumes, le propos divin à l’égard de l’Assemblée demeure immuable et glorieux. L’amour qui surpasse toute connaissance dicte toutes les voies de Christ envers elle. Il la nourrit et la chérit ; bientôt il la prendra auprès de lui. Saisissons ces réalités vivifiantes : Christ dans la gloire, l’Esprit Saint sur la terre, l’Église une, l’espérance de l’appel. Car nous ne sommes pas confrontés à des vérités froides, pas plus qu’à des règles impassibles, tels des rouages inanimés destinés à agiter stérilement une matière inerte, mais nous sommes placés en pleine vie, et c’est la vie divine. La source de cette vie est en Christ seul, la tête glorifiée du corps encore sur la terre, mais destiné lui aussi à la gloire du ciel. Si nous étions plus occupés de lui, et plus conscients de l’immensité des bénédictions spirituelles dont nous sommes bénis “en lui”, nous serions sans effort rassemblés parce que liés à lui, tous, comme ces parcelles de limaille de fer qu’une même force attire vers une pointe aimantée. Bientôt, endormis en lui ou vivants, tous les saints répondront sans réserve à cette attraction toute-puissante, et Christ se présentera son Église, sans tache ni ride ni rien de semblable, dans sa beauté, dans son unité. Que cette espérance fasse de nous des vainqueurs.
“Or, à celui qui peut faire infiniment plus que tout ce que nous demandons ou pensons, selon la puissance qui opère en nous, à lui gloire dans l’assemblée dans le Christ Jésus, pour toutes les générations du siècle des siècles ! Amen.” (Éphésiens 3. 20, 21).