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Commentaire sur le Cantique des cantiques
H. Smith
les filles de rusalem
5 Qui est celle-ci qui monte du sert, s’appuyant sur son bien-ai ?

L’épouse sirait pouvoir exprimer ouvertement son𝆣amour. Dans cette dernière strophe, son𝆣esrance est satisfaite. Elle est vue montant du sert, appuyée sur son bien-ai, et les filles de rusalem s’enquièrent : « Qui est celle-ci ? »

L’épouse avait cherché et trou l’époux. Elle avait connu avec lui une douce mais secrète communion. Maintenant, enfin, elle est manifese devant le monde en sa compagnie, mais appuyée sur lui. Les𝆣errances du sert ont pris fin, devant elle brille la gloire.

Il en sera ainsi d’Israël, l’épouse terrestre. Le Seigneur l’attirera et l’anera au sert. Là, il lui parlera au cœur et quand elle sera restaue, il dira : « Je te fiancerai à moi pour toujours » (Oe 2. 16-25).

Quand le lerinage de l’Église dans le sert aura lui aussi pris fin, et que les noces de l’Agneau seront venues, elle sera manifese comme associée avec Christ en gloire, telle une épouse ore pour son mari. Nous l’exprimons avec joie dans le cantique :

Plus de nuit, plus de distance !
Ton𝆣Épouse à ton ,
Reflétera ta puissance
Et ta grâce, et ta beau.
Fruit de ton𝆣amour suprême,
On la verra dans ce jour,
Environnée elle-même
De ton𝆣éternel amour.

Le Seigneur agit de la me manière vis-à-vis des croyants. Nous𝆣errons et nous tombons mais la grâce nous reve et nous rejette sur Christ, tout comme l’épouse est vue ici s’appuyant sur son bien-ai. Nous faisons des chutes, comme Pierre, parce que nous comptons sur notre propre amour pour Christ ; mais, dans sa grâce compatissante, il nous reve et nous ane à nous𝆣appuyer sur son grand amour pour nous.

Quelle heureuse exrience que celle de Jean dont il est dit : « l’un d’entre ses disciples, que sus aimait, était à table dans le sein de sus » (Jean 13. 23). – Avec quelle lenteur nous𝆣apprenons la leçon de la pendance ! Reconnaître notre ant et Sa plénitude, notre faiblesse et Sa puissance, et trouver ainsi toutes nos sources en Lui, est une chose difficile à cause de notre orgueil. Ce n’est pas facile d’apprendre que, cheurs, nous ne pouvons rien apporter à Christ ; et que, croyants, nous devons tout recevoir de Lui. Ce sont ses propres paroles : « pas de moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15. 5). S’appuyer, c’est l’expression de la faiblesse qui s’attache à la force. Se pencher sur le sein de sus, c’est s’appuyer sur l’amour de Celui en qui habite toute la plénitude de la déi corporellement.

l’époux
5 Je t’ai veillée sous le pommier : là ta re t’a enfane dans les douleurs, là celle qui t’a enfane a é en travail.

L’épouse a é amee dans l’heureuse pendance de l’amour de l’époux. Il convient de lui rappeler que toutes ses dictions, depuis qu’elle a é enfane en𝆣infirmi, elle les doit au bien-ai.

N’oublions jamais que nous sommes biteurs à la grâce de tout ce que nous sommes et de tout ce que nous possédons. Qu’il s’agisse d’un croyant tom qui retrouve la communion et un service public ; d’Israël tom et tabli dans𝆣une gloire terrestre ; ou de l’Église ruie et dispere, manifese dans la perfection de la gloire du ciel, tous devront leur position à la grâce souveraine du Seigneur qui nous a veillés, fait sortir de notre avilissement et associés à lui-même.

l’épouse
6 Mets-moi comme un cachet sur ton cœur, comme un cachet sur ton bras.

Appuyée sur son bien-ai, alisant que c’est à sa grâce qu’elle doit son𝆣existence, et que plus jamais elle ne pourra se confier dans son propre amour pour lui, elle s’exclame : « Mets-moi comme un cachet sur ton cœur, comme un cachet sur ton bras ».

Le nom des𝆣enfants d’Israël était gra en𝆣ouvrage de lapidaire, en gravure de cachet sur les épaules et la poitrine du grand sacrificateur, figure de Christ (Exode 28). Ils𝆣étaient ainsi constamment pors devant Dieu. Et la bien-aie sire ici occuper cette place. Il a vraiment une place dans son cœur, mais la curi de l’épouse c’est d’en𝆣occuper une dans le sien.

C’est la place que Christ lui a donnée, quoique des𝆣âmes cemment converties puissent ne pas en𝆣être pleinement conscientes. Une âme restaue peut dire : Je suis en curi. Mon nom est sur le cœur de Christ, j’ai une place dans ses𝆣affections, mon nom est gra sur son bras, j’ai la protection et l’appui de son bras puissant.

Nous pouvons avoir confiance dans son cœur et dans son bras, si me nous ne pouvons en𝆣avoir aucune dans les tres. Nous n’épuiserons jamais l’amour de son cœur et il n’y a pas de limites à la puissance de son bras.

l’épouse
6 Car l’amour est fort comme la mort, la jalousie, cruelle comme le shéol.

Sur l’amour de l’époux se fonde l’assurance de l’épouse, tout comme l’amour de Christ est la base de notre assurance. C’est un𝆣amour éprou, fort comme la mort.

La mort tient l’homme sous sa puissante étreinte ; toute force humaine n’est qu’un jouet pour elle ! Depuis la chute, l’homme et la mort ont soutenu un combat à outrance, mais la mort a toujours triomphé, jusqu’à ce qu’enfin l’amour, l’amour divin, soit descendu dans cette sombre vallée et soit entré en conflit avec la mort.

À la croix, l’amour est entré en lutte avec la mort et a triomphé ! La mort n’a pu vaincre l’amour de Christ. On peut dire que la mort lui a ô la vie, mais n’a pu lui ôter son𝆣amour. L’amour a triomphé parce qu’il a consenti à mourir, pour pouvoir l’emporter sur la mort. La mort s’est en quelque sorte blessée à mort quand elle l’a fait mourir.

La jalousie est cruelle comme le shéol. Le shéol est impitoyable. Il engloutit le jeune homme, l’être le plus cher, le plus aimable ou le plus intelligent. La jalousie est sans pitié contre tout ce qui viendrait s’interposer entre l’épouse et son𝆣époux.

Le Seigneur doit passer avant qui que ce soit : « Celui qui aime re ou re plus que moi, n’est pas digne de moi » (Matthieu 10. 37), dit-il. Son𝆣amour est si grand qu’il ne peut supporter que les𝆣affections de son𝆣épouse s’affaiblissent et qu’elle s’éloigne de lui. « Moi, le reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du le et repens-toi » (Apocalypse 3. 19). C’est le tendre appel qu’il nous adresse tandis qu’il nous discipline pour notre profit, afin que nous rejetions tout ce qui lui cause du plaisir. Il s’est donné lui-même pour nous𝆣acquérir. Il est en droit d’attendre que nous lui appartenions sans serve.

L’atre portait les caracres de Christ et il écrit aux croyants : « je suis jaloux à votre égard d’une jalousie de Dieu ; car je vous𝆣ai fians à un seul mari, pour vous présenter au Christ comme une vierge chaste » (Corinthiens 11. 2). Son𝆣amour pour le Seigneur et son𝆣amour pour les saints l’avaient rendu jaloux à la pene que quelqu’un ou quelque choset venir s’interposer entre Christ et eux. Il n’avait aucune pitié pour celui qui, par de fausses doctrines, aurait voulu duire les saints, et les éloigner de lui. « Quand nous-mêmes, ou quand un𝆣ange venu du ciel vous𝆣évanliserait outre ce que nous vous𝆣avons évanli, qu’il soit anathème », dit-il par ailleurs (Galates 1. 8). Telle est la caracristique d’un𝆣amour jaloux.

l’épouse
6 Ses𝆣ardeurs sont des𝆣ardeurs de feu, une flamme de Jah.

L’amour porte en lui un feu consumant. Tel était l’amour du Sauveur qui ne pouvait supporter aucun déshonneur je sur le nom du re. Quand il chasse les changeurs du temple, les disciples se souviennent qu’il est écrit de lui, « le le de ta maison m’a vo » (Psaume 69. 10).

N’est-ce pas aussi la flamme imtueuse de cet𝆣amour qui soutenait Paul tout au long de sa vie remarquable ? Il se pensait et il était entièrement pen pour les saints (Corinthiens 12. 15), quittant maison et bien-être, affrontant faim et soif, froid et nudi, rils, percution et mort, sous l’étreinte de l’amour de Christ (Corinthiens 5. 14).

Ce le a vo la grande cohorte des martyrs et des saints percus. La flamme de l’amour qui brûlait dans leurs cœurs triomphait de celle des chers qui consumait leurs corps.

l’épouse
7 Beaucoup d’eaux ne peuvent éteindre l’amour, et des fleuves ne le submergent pas.

Rien ne peut éteindre l’amour divin. Le Seigneur sus a affron beaucoup d’eaux, mais elles ne purent éteindre son𝆣amour. Il a bra les fleuves, mais ils n’ont pu submerger son𝆣amour. À la croix « les fleuves ont éle leur voix » (Psaume 93. 3), mais ce ne fut que pour montrer que l’amour divin est plus puissant que le bruit de beaucoup d’eaux. Là « les cordeaux de la mort m’ont environné, et les torrents de lial m’ont fait peur » dit le Seigneur (Psaume 18. 5). Ils ne purent faire der son𝆣amour. « Les𝆣eaux me sont entrées jusque dans l’âme » (Psaume 69. 2) clare-t-il, mais elles ne purent submerger l’amour qui était dans son cœur.

Toutes les vagues et tous les flots de Dieu sont passés sur lui (Jonas 2. 4) sans𝆣éteindre son𝆣amour pour son𝆣épouse.

Son𝆣amour a triomphé et demeure. Nous pouvons chanter à juste titre : « À celui qui nous aime, et qui nous a las de nos chés dans son sang… à lui la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (Apocalypse 1. 5-6).

l’épouse
7 Si un homme donnait tous les biens de sa maison pour l’amour, on l’aurait en profond pris.

L’amour ne s’achète pas. Christ, il est vrai, a donné pour ainsi dire tous les biens de sa maison. Il a abandonné royaumes, trônes et couronnes, mais il a donné plus encore : « sus, qui s’est donné lui-même » (Timothée 2. 6). Il a ainsi appor la preuve de son𝆣immense amour, car « personne n’a un plus grand amour que celui-ci, qu’il laisse sa vie pour ses𝆣amis » (Jean 15. 13). Et en retour de cet𝆣amour, Il s’attend à être ai. Rien ne peut satisfaire l’amour de son cœur, sinon celui de nos cœurs. Nous pouvons offrir le travail de nos mains, notre argent, nos œuvres de chari et me nos corps pour être brûs, mais si l’amour fait faut, tout cela sera sans valeur, prisable.

L’amour de Christ fait naître l’amour. « Nous, nous l’aimons parce que lui nous a ais le premier » (1 Jean 4. 19).

Tel est l’amour dont nous sommes ais :

  • Un𝆣amour qui nous a donné place dans le cœur de Christ.
  • Un𝆣amour qui nous a mis à l’abri de son bras puissant.
  • Un𝆣amour fort comme la mort.
  • Un𝆣amour jaloux, d’une jalousie de Dieu.
  • Un𝆣amour qui brûle d’une flamme imtueuse.
  • Un𝆣amour qui ne peut être éteint, et
  • Un𝆣amour qui ne peut s’acheter.
l’épouse
8 Nous𝆣avons une petite sœur, et elle n’a pas encore de seins. Que ferons-nous pour notre sœur au jour qu’on parlera d’elle ?

Restaue, heureuse dans l’amour de l’époux, l’épouse est libre pour penser à la diction des𝆣autres.

Si d’abord l’épouse représente le peuple terrestre de Dieu, les Juifs restaus et ames dans la diction par Christ, la petite sœur est une figure probable d’Éphraïm ou des dix tribus. Ils seront, nous le savons, ames à goûter la me diction, mais en passant par des𝆣exriences différentes. Leurs𝆣affections pour Christ ne se seront pas veloppées par les𝆣épreuves que les𝆣autres Juifs ont traveres et traversent encore. Mais pour Éphraïm aussi, le jour favorable est proche, le jour où l’on parlera de cette « petite sœur ».

Que fera-t-on pour elle alors ?

l’époux
9 Si elle est une muraille, nous tirons sur elle une demeure d’argent ; et si elle est une porte, nous la fermerons avec une planche de dre.

Nous𝆣avons ici la ponse. Quand Israël sera à nouveau établi sur un fondement solide, comme une muraille, il sera un monument de la grâce demptrice : « Nous tirons sur elle une demeure d’argent ». Quand il deviendra une porte, c’est-à-dire quand son cœur s’ouvrira à Christ, il sera l’objet de sa protection et de sa sollicitude : « Nous la fermerons avec une planche de dre ».

Ces principes ne peuvent-ils pas s’appliquer à bien des personnes dont les𝆣affections pour Christ, comme dans le cas d’Éphraïm (mie 31), n’ont pas trou l’occasion de se velopper ? Combien nombreux, hélas, sont ceux qui ressemblent à la petite sœur du Cantique ! Leur vie peut être, exrieurement, correcte. Aucun𝆣écart grave ne saurait leur être impu. Ils n’ont jamais erré comme l’épouse, les gardes ne leur ont jamais ô leur voile, ne les ont jamais frappés. Ils n’ont pas suivi quelque sombre vallée pour apprendre à se connaître et n’ont pas gravi les sommets de l’Amana ou de l’Hermon pour apprendre de quel amour est rempli le cœur de Christ. Leurs𝆣affections se ressentent de ce manque de connaissance pratique de Christ.

Que doit-on faire pour eux ? Ils𝆣ont besoin d’être fermement établis dans leurs relations avec le Seigneur et leurs cœurs doivent s’ouvrir à lui. Ils deviendront ainsi vraiment des moins de sa grâce demptrice pour leur entourage, et leurs cœurs seront un jardin clos pour Christ.

l’épouse
10 Je suis une muraille, et mes seins sont des tours ; je fus alors à ses𝆣yeux comme celle qui a trou la paix.

Par grâce l’épouse peut dire : « je suis une muraille ». Fermement établie dans ses relations avec l’époux, son𝆣affection est le secret de sa force et la mesure de son moignage devant les𝆣autres.

Une tour est un lieu de refuge et un point de rere pour d’autres. Le croyant, dont les𝆣affections ont é atties vers Christ, est quelqu’un qui a vraiment trou la paix. Marie, amee par ses𝆣affections à se reposer aux pieds du Seigneur, était une personne qui à Ses𝆣yeux avait vraiment trou la paix, une paix qu’il ne permettait pas que l’on trouble. « Marie a choisi la bonne part qui ne lui sera pas ôe » (Luc 10. 42).

l’épouse
11 Salomon avait une vigne à Baal-Hamon : il remit la vigne à des gardiens ; chacun devait apporter pour son fruit mille pièces d’argent.

Baal-Hamon signifie « maître d’une multitude ». Ce passage anticipe le temps où Christ, le vrai Salomon, règnera sur toutes les nations. La terre deviendra une vigne conde. Les rois sur la terre seront les gardiens de la vigne, ils jouiront des fruits mais ils seront soumis à Christ. Ils paieront le tribut, apportant pour ainsi dire mille pièces d’argent.

l’épouse
12 Ma vigne, qui est à moi, est devant moi. À toi, Salomon, les mille pièces ; et deux cents pour ceux qui en gardent le fruit.

L’épouse a sa propre vigne. Israël restau aura une place spéciale et ce peuple aussi, admettra joyeusement son𝆣assujettissement à Christ. Mais lorsqu’il reconnaîtra que tout appartient à Christ, la diction coulera aussi vers d’autres. Tandis que Salomon reçoit mille pièces, les𝆣autres en𝆣obtiennent deux cents. Le parfum de grand prix, contenu dans le vase de Marie, fut entièrement pandu sur Christ, mais d’autres aussi purent l’apprécier puisque « la maison fut remplie de l’odeur du parfum » (Jean 12. 3).

L’âme qui a fait l’exrience des sombres vallées et des sommets montagneux, des𝆣errances dans la ville et des lices du jardin, est amee à se reposer sur l’amour éternel de Christ (verset 5). Elle en connaît un peu la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur (verset 6). Elle pense maintenant aux𝆣autres (verset 8-9), reconnaît joyeusement que Christ aura l’autori universelle (verset 10-11) et elle tient en me temps tous ses biens à sa disposition (verset 12). Tel est le triomphe de l’amour de Christ.

l’époux
13 Habitante des jardins, les compagnons sont attentifs à ta voix ! Fais que je l’entende !

Pour la dernière fois, l’époux fait entendre sa voix. Il trouve ses lices à reconnaître ce que son𝆣amour a produit. Les𝆣égarements de l’épouse appartiennent au passé, l’amour l’a conduite à habiter les jardins.

Quel bonheur quand, attis par l’amour de sus, nous trouvons notre portion loin du monde, dans la compagnie des siens, dans le jardin du Seigneur. Ce n’est que de cette heureuse place que nous pouvons rendre vraiment moignage aux𝆣autres. Mais il ne suffit pas au Seigneur que d’autres puissent entendre notre voix, comme moins dans le sentier du moignage. Il sire lui-même entendre notre voix, comme adorateurs.

Immédiatement l’épouse pond, exprimant son𝆣ardent sir.

l’épouse
14 Fuis, mon bien-ai, et sois semblable à une gazelle ou au faon des biches, sur les montagnes des𝆣aromates.

Le sir de l’époux est satisfait. Il entend avec joie l’épouse dire : « Fuis, mon bien-ai ». De telles paroles montrent clairement que l’amour a fait son travail dans le cœur de l’épouse. Il est rempli maintenant d’un𝆣amour que seule la présence de l’époux peut satisfaire, que seul son retour peut combler.

L’amour nous a aussi pris en charge, a suppor patiemment tous nos𝆣égarements, a restau nos𝆣âmes, veillé nos𝆣affections languissantes. Nous sommes dans la compagnie de Christ, dans son jardin, et là il nous𝆣ouvre les trésors de l’amour et nous fait savoir que notre Bien-Aimé va venir nous prendre. Le travail de l’amour dans nos cœurs est ache quand, en ponse à Sa parole, « Oui, je viens bient », Il entend les siens pondre : « Amen ; viens, Seigneur sus » (Apocalypse 22. 20) !

Ta voix nous𝆣arrive d’en haut,
Prélude aux lices prochaines,
Nous redisant : « Je viens bient ».
Et, cri d’amour et d’esrance,
La ponse de tes𝆣élus
Par l’Esprit Saint vers toi s’élance :
« Amen, oh ! viens, Seigneur sus ! »