“Mais toi” : dès le début de ce chapitre, un contraste absolu est établi entre ce que les séducteurs enseignaient (1. 11) et ce que Tite devait annoncer1 : “les choses qui conviennent au sain enseignement”. L’ordre, dans une assemblée locale, est lié à ce sain enseignement. Que nous sachions le rechercher et l’apprécier !
Cet enseignement, Tite devait le présenter à différentes catégories de personnes. Il devait commencer par les hommes âgés2, dont l’influence est prépondérante. Mais ils sont peut-être cités en premier pour que Tite, plus jeune, ne les néglige pas. La grâce de Dieu est capable de combler le prétendu « fossé des générations » dans l’Église.
Les femmes âgées, elles, doivent rendre témoignage “dans toute leur manière d’être, comme il convient à de saintes femmes”. Une femme chrétienne d’âge mûr montre dans toute sa façon d’agir qu’elle reconnaît la sainteté de chaque aspect de la vie d’un enfant de Dieu. Les domaines sont donc étendus. Trois exemples sont évoqués ici :
“Sages” : On remarquera que :
Dans l’original, la nuance entre les deux mots est légère. On peut conclure que les jeunes filles sont plutôt exhortées à la modestie, et les jeunes hommes, à la maîtrise de soi.
Comme on l’a dit, cet équilibre se montrera :