À leur tour, les esclaves devaient être exhortés :
Nous ne sommes pas placés aujourd’hui dans la condition d’esclaves, mais ces exhortations sont valables pour toute personne placée sous l’autorité d’un autre. Dans le monde du travail, soyons soumis à ceux qui nous dirigent… dans la limite de la soumission due, avant tout, à Dieu.
Ne soyons pas non plus soumis à notre propre volonté ! Christ, lui-même, a soumis la sienne à celle du Père : “Toutefois, que ce ne soit pas ma volonté mais la tienne qui soit faite” Luc 22. 42.
« Mais, dira peut-être quelqu’un, je n’ai pas de chef, de maître, de patron au-dessus de moi : ces versets ne me concernent donc pas ! » Relisons les premiers mots de cette épître : “Paul, esclave de Dieu…” et toutes ces exhortations en pensant à notre divin Maître.
La conséquence d’un tel enseignement (s’il est suivi) est enfin donnée : fondamentalement, leur motivation n’est pas seulement de plaire à leurs maîtres ; mais, avant tout, c’est “afin qu’ils ornent en toutes choses l’enseignement qui est de notre Dieu sauveur”. Ici, c’est l’aspect positif de la pensée exprimée négativement à la fin du verset 5 et en 1 Timothée 6. 1. Souvenons-nous que cette promesse est faite à des gens qui étaient considérés, dans la majorité des cas, comme les parias de la société.
Quelle perle se cache dans cette expression ! Orner, c’est : illustrer, mettre en évidence, faire honneur. Lorsqu’elle vit la tenue des serviteurs de Salomon, la reine de Sheba n’eut “plus d’esprit en elle” 1 Rois 10. 5. Leur tenue confirmait l’enseignement qu’ils avaient reçu.
Soyons de ceux qui montrent toujours plus, dans leur vie, quel grand “Dieu sauveur” ils servent ! Nous ferons alors l’expérience que nos paroles auront un poids et un impact nouveaux sur les incrédules.
Nous voyons là la gloire de l’Évangile. Il peut transformer la vie à tel point que c’est à des esclaves qu’il est demandé d’orner l’enseignement divin ! Quelle pensée encourageante !
Les versets suivants constituent un des points forts de cette lettre. En effet, existe-t-il, pour nous, quelque chose de plus grand que la grâce de Dieu ? Elle commence à “apporter”, puis elle “enseigne” ; elle donne, puis elle produit.