Conclusion du quatrième livre des Psaumes

Le quatrième livre des Psaumes commence par la prière de Moïse. Cet homme de Dieu évoque la faiblesse et la précarité de l’homme, en contraste avec la grandeur éternelle de Dieu. Mais, parce qu’il est le Seigneur, il peut bénir, réjouir les siens et les garder jusqu’à la fin (90. 1).

Ce livre se termine par le rappel de ce que Dieu a fait pour son peuple, et de sa grâce, qui l’a protégé malgré son infidélité. Retenons, avec les fidèles d’autrefois, que seul le Seigneur peut sauver les siens et les rassembler pour sa louange. Israël peut et pourra bien dire : “Amen ! Louez Jah !” (106. 48).

Ce livre célèbre dans plusieurs psaumes le Roi, le Messie qui vient rassembler son peuple ; prophétiquement, la partie fidèle du peuple d’Israël entonne le “cantique nouveau” qui introduit le règne de justice de Christ (96. 1 ; 98. 1).

Le chrétien, dès à présent, exprime sa reconnaissance “à celui qui a le pouvoir de nous garder sans que nous bronchions, et de nous placer irréprochables devant sa gloire avec abondance de joie, au seul Dieu notre Sauveur, par notre Seigneur Jésus Christ, gloire, majesté, force, pouvoir, dès avant tout siècle et maintenant et pour tous les siècles. Amen” Jude 24, 25.

Bientôt, dans la gloire du ciel, nous chanterons le cantique nouveau à la gloire de l’Agneau de Dieu, car il a été immolé et il a acheté pour Dieu, par son sang, de toute tribu et langue et peuple et nation, et les a faits rois et sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terreApocalypse 5. 9, 10.