Ces versets couronnent le livre des Proverbes. Ils nous présentent un couple selon Dieu, composé d’une femme sage et d’un homme sage et mettent particulièrement en évidence le rôle de l’épouse. Cette relation entre un homme et une femme que décrit ce paragraphe est susceptible d’applications diverses :
Mais faisons bien attention que de telles applications – si instructives soient-elles – n’occultent pas la signification première, littérale, de cette section sur laquelle nous centrerons le commentaire.
Certaines femmes ont de la peine à accepter qu’un homme les enseigne sur la manière dont elles devraient vivre pour honorer Dieu : comment un homme peut-il enseigner quelque chose qu’il n’a jamais vécu lui-même ? c’est de la pure théorie, disent-elles. Mais Proverbes 31 est un exemple où un homme (le roi Lemuel) enseigne comment une femme peut plaire au Seigneur2. Toutefois, cette sagesse n’était pas née dans son cœur ; il transmettait simplement ce qu’il avait reçu d’une femme, sa mère.
Ces versets réduisent à néant les arguments de tous ceux qui pensent que la Bible donnerait une vision péjorative de la femme. En fait, ils ne font pas la différence entre l’enseignement de la Parole et l’application qu’ont cru en faire certains chrétiens au cours des siècles. Soyons sûrs que si les croyants avaient vraiment reçu et vécu l’enseignement biblique sur le rôle et la place de la femme dans la famille et dans la société, le féminisme n’aurait jamais eu le succès qu’il a connu, particulièrement au XXe siècle.
Sans entrer dans tous les détails de ces 22 versets, nous pouvons relever quelques traits de cette femme vaillante :
Les Proverbes, qui commençaient par la crainte de l’Éternel (1. 7), se terminent par le magnifique exemple d’une personne qui met en pratique cette crainte et dirige toute sa vie en conséquence.