Le dernier chapitre présente l’état de l’empire perse à la fin de cet épisode de l’histoire des Juifs. Le roi, à la recherche des ressources pour éponger le coût de la guerre en Grèce, impose lourdement ses sujets (verset 1). Avec surprise, on voit Mardochée associé à la puissance païenne d’Assuérus. Mais quel contraste entre les deux : l’un écrase ses sujets, l’autre soulage “ses frères” ! (verset 3).
Ce chapitre annonce les gloires de Christ, dominant sur la terre habitée.
Le tribut royal imposé au pays et aux îles de la mer (c’est-à-dire aux régions maritimes) évoque l’hommage universel rendu au Souverain des cieux et de la terrePsaume 22. 28, 29 ; 97. 1 ; Zacharie 14. 9. Alors le monde n’en finira pas de connaître les aspects variés de la grandeur de Jésus Christ (verset 2). Jadis, Salomon, élevé à la dignité royale, s’était assis sur le trône de son père1 Rois 1. 35. Aujourd’hui, Christ dans la gloire s’est assis également sur le trône du PèreApocalypse 3. 21 b. Mais un jour viendra où le Fils victorieux s’assiéra sur son propre trône1 Rois 10. 18-20 ; Apocalypse 3. 21 a.
Cinq caractères messianiques détaillent la grandeur de Mardochée :
La prière faite au nom de Christ peut seule apporter le secours dont le peuple a besoin jour après jour.
Ce livre se termine donc par l’exaltation du serviteur fidèle “élevé et placé très haut” Ésaïe 52. 13-15.