Paul décrit par la “parole du Seigneur” l’ordre précis des événements à la venue du Seigneur pour chercher les siens. Cette expression introduit une nouvelle révélation, un “mystère”, comme Paul le dit ailleurs1 Corinthiens 15. 51, révélé par inspiration. Les croyants vivant sur la terre au moment du retour du Seigneur ne devanceront pas les morts en Christ. Au contraire, ce sont eux qui les précéderont puisqu’ils ressusciteront “premièrement”. Les morts seront donc ressuscités, puis les vivants transformés1 Corinthiens 15. 51, 52. Il ne s’agit pas d’une résurrection générale : seuls ressusciteront ceux qui sont morts ayant foi en Christ (“les morts en Christ”). L’apôtre ajoute : “nous, les vivants qui demeurons1, nous serons ravis ensemble avec eux”. Cette affirmation exclut toute possibilité d’enlèvements successifs.
Ailleurs, l’apôtre révèle que cet événement se produira en un instant1 Corinthiens 15. 52, c’est-à-dire dans la plus petite fraction de temps que nous puissions concevoir.
Il est encourageant de réaliser que des croyants seront encore présents sur la terre à ce moment-là. Malgré la faiblesse de l’Église, Satan ne pourra jamais la détruire. Comme Jésus l’avait déclaré à Pierre, “les portes du hadès ne prévaudront pas contre elle” Matthieu 16. 18.
Le Seigneur descendra du ciel pour accomplir la promesse faite aux disciples : “Je reviendrai” Jean 14. 3. Il n’envoie pas un ange. Il vient en personne, en annonçant sa venue par trois signaux sonores :
Le jour de son ascension, le Seigneur a été élevé du mont des Oliviers, une nuée l’a reçu et cacha leur vue. Comme les anges l’ont dit aux disciples, Jésus reviendra de la même manièreActes 1. 11. Il reviendra d’abord chercher les siens.
La rencontre aura lieu dans les nuées, à l’abri des regards du monde. Le monde n’a pas été témoin de la résurrection de Jésus et n’a pas vu le divin ressuscité. De même, le monde n’assistera pas à la résurrection des morts en Christ et à l’enlèvement des croyants. Plus tard, lorsque le Seigneur viendra avec les siens, “tout œil le verra” Apocalypse 1. 7.
La promesse que Jésus a faite aux disciples sera alors accomplie : “Je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi” Jean 14. 3 Quelle heureuse perpective ! La rencontre a lieu en l’air4.
L’espérance du retour de Jésus Christ est une source d’encouragement et de consolation (le mot grec est le même) pour les croyants en tout temps et en toutes circonstances, moins pour être délivrés des épreuves de la terre, que pour être toujours avec le Seigneur. Cette espérance rapproche les croyants : « L’attente du Seigneur est avant tout une espérance d’ensemble, l’espérance de l’Église au moment où paraît l’étoile brillante du matin »Apocalypse 22. 16, 17.
L’apôtre conclut par une exhortation : “Consolez-vous donc l’un l’autre par ces paroles”. Consoler ou encourager5, c’est aider par la parole de Dieu à voir au-delà des épreuves, afin que, par “la patience et la consolation des Écritures, nous ayons espérance” Romains 15. 4.
On peut remarquer que :
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