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Essayer maintenant
Un grand contraste est établi entre le destin glorieux des croyants et celui des hommes impies. Lorsque Christ apparaîtra avec les siens, les rôles seront complètement renversés : les croyants persécutés trouveront le repos, les ennemis de Christ connaîtront la destruction éternelle.
Aujourd’hui, la vie du croyant est cachée avec Christ en DieuColossiens 3. 3, puisque les hommes ont rejeté le Seigneur. Le jour vient où le Seigneur sera glorifié, non par les saints, mais dans tous les saints. Ils seront porteurs de sa gloire. Le monde ne verra pas le Seigneur sans les siens. Ils apparaîtront avec lui à la confusion des adversaires. Parce qu’ils auront été enlevés et rendus semblables au Seigneur1 Jean 3. 2, les saints refléteront sa gloire. Le Seigneur sera alors admiré dans ceux qui auront cru1. Cette expression indique qu’en voyant la gloire et la puissance du Seigneur, le monde stupéfait sera forcé d’admettre ce qu’il n’a pas voulu croire : que Jésus a été envoyé par le Père, et que les croyants, si méprisés sur la terre, lui appartiennentJean 17. 22, 23. Pour la première fois depuis son rejet, le Seigneur sera publiquement reconnu comme Fils de Dieu.
Comme croyants, nous attendons la venue du Seigneur pour chercher l’Église et nous nous en réjouissons. Pourtant nous devons aussi aimer son apparition2 Timothée 4. 8, non pour obtenir une gloire quelconque, mais parce que le Seigneur sera glorifié en ce jour-là. C’est sur la terre que l’on doit se mettre du côté du vainqueur. Comment ne pas désirer partager la gloire du Seigneur lorsqu’il apparaîtra au monde ?
À la fin du verset 10, comme dans une parenthèse, Paul ajoute une remarque qui a certainement beaucoup encouragé les Thessaloniciens en leur montrant qu’ils n’avaient rien à craindre de ce jour-là. Puisqu’ils ont cru le témoignage de Paul, ils seront présents avec le Seigneur lorsqu’il apparaîtra dans toute sa gloire.
S’il était juste que Paul rende grâces pour les Thessaloniciens devant les assemblées de Dieu (verset 4), il était aussi nécessaire qu’il les soutienne par la prière dans les circonstances difficiles qu’ils traversaient.
En réponse à son appel, Dieu veut que les Thessaloniciens témoignent de toutes les richesses de l’évangile dans le monde, et qu’ainsi ils se montrent dignes de leur appel glorieux. Dieu désire notre perfectionnement2 Corinthiens 13. 9 ; Éphésiens 4. 13. L’apôtre ne demande pas que les Thessaloniciens soient rendus dignes de leur appel – c’était un fait accompli – mais estimés dignes du but vers lequel ils avaient été appelés. Cette dignité, à laquelle Paul aspire pour ses frères, est la reconnaissance d’un état existant, mais perfectible par l’activité de la foi. La prospérité spirituelle qui caractérisait les Thessaloniciens n’avait pas atteint son point culminant. Au contraire, elle devait les entraîner à se montrer toujours plus dignes de leur appel.
Comme l’apôtre, désirons pour nous-mêmes que Dieu accomplisse le “plaisir de sa bonté” ou plutôt de “bonté”, car le texte ne comporte pas d’adjectif possessif. Le terme utilisé ici n’est jamais appliqué à Dieu dans le N.T. Romains 15. 14 ; Galates 5. 22 ; Éphésiens 5. 9. Il s’agit ici de la bonté manifestée par les Thessaloniciens, comme résultat de l’action du Saint Esprit en eux. C’est Dieu qui opère en nous et le vouloir et le faire selon son bon plaisirPhilippiens 2. 13. Nous ne sommes pas des robots, agissant automatiquement sans volonté. Notre volonté doit se fondre dans sa sainte volonté. Ainsi comprise, la foi produit des œuvres puissantes qui magnifient le nom du Seigneur Jésus Christ (verset 12). Ce nom est donné ici comme la révélation de lui-même, dans toute sa dignité et sa majestéPhilippiens 2. 9-11.
Maintenant que l’apôtre a clarifié les événements qui entourent l’apparition du Seigneur, il peut en venir à l’erreur qui troublait les Thessaloniciens, le thème principal de l’épître.