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Le chrétien et l'argent

Pourquoi suis-je pauvre ?

Un croyant pauvre peut être ame à se poser beaucoup de questions : pourquoi suis-je dans cette situation ? Pourquoi Dieu a-t-il permis que je naisse dansun pays pauvre ? Est-ce un jugement, la conquence d’un manque de fili ? Qu’ai-je fait pour riter cela ?

Non, la pauvre n’est pas une « punition ». sus, le Fils de Dieu, a pris sur la terre la place la plus humble ; « pour vous, lui qui était riche a cu dans la pauvre » (Corinthiens 8. 9) ; il n’avait « pas de lieu où reposer sa te » (Luc 9. 58) ; ses besoins terrestres étaient assurés par des personnes qui « l’assistaient de leurs biens » (Luc 8. 3). Quand sus a eu besoin d’une pièce de monnaie, il a dû la demander à ceux qui l’écoutaient. À sa suite, lesatres ont é pauvres, et il leur faut un miracle pour trouver l’argent cessaire pour payer l’imt (Matthieu 17. 24-27). Pierre clare au boiteux qu’il va guérir : « Je ne possède ni argent ni or, mais ce que j’ai, je te le donne » (Actes 3. 6).

Aujourd’hui, on annonce parfois un « évangile de la prosri » qui présente la ussite, la richesse et la bonne san comme des conquences directes de la fili aux commandements bibliques ; on promet que Dieu comblera de richesses marielles ceux qui donnent la me aux prédicateurs. Ce faux enseignement s’oppose à la fois à celui du Seigneur et à celui desatres. Ce n’est pas ce qu’enseigne l’Écriture, c’est « pervertir l’évangile du Christ » (Galates 1. 7).

L’exemple de l’atre Paul

Prenons l’exemple de l’atre Paul : l’application de ce principe de prosri voudrait qu’un homme de Dieu aussi file et enga pour son Maître jouisse d’une parfaite san et soit comblé de biens. Or, que nous dit la Bible à ce sujet ?

Concernant son statut social et la consiration liée à son le religieux, Paul clare qu’il consire ces choses comme une perte, et qu’il les estime sormais comme desordures à cause de l’excellence de la connaissance du Christ sus (Philippiens 3. 7, 8). Après avoir abandonné tous les priviges de son rang de pharisien, Paul exerçait un tier : il fabriquait des tentes, pour subvenir à ses besoins et à ceux desautres. Nulle mention d’une ussite éclatante, d’une entreprise qui prosre en compense de son service ou de sa fili. Il a é lui-même dans le besoin (Corinthiens 11. 8). Au moment de quitter Éphèse pour son dernier voyage à Rome, il rappelle aux croyants avec qui il a cu : « Je n’ai convoi ni l’argent, ni l’or, ni le tement de personne. Vous savez vous-même que ces mains ont é employées pour mes besoins et pour les personnes qui étaient avec moi. Je vousai montré en toutes choses qu’en travaillant ainsi il nous faut secourir les faibles » (Actes 20. 33-35).

Concernant sa san, Paul avait un problème sans doute physique (une « écharde pour la chair ») qui le faisait souffrir, et dont il aurait voulu être livré ; il avait prié trois fois le Seigneur pour ce sujet précis, et la ponse avait é : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (Corinthiens 12. 7-9). Peut-on penser que cette ponse était la conquence d’un manque de foi ou d’obéissance de l’atre ? Certainement pas ! Dieu permettait cette épreuve, et voulait que Paul, qui avait appris à être content dans les circonstances où il se trouvait, se repose entièrement sur sa grâce.

Encouragements

Cetexemple ne doit pourtant pas nous faire penser que pour un chtien, il est « facile » de vivre dans la pauvre. Non, souffrir de la faim, du froid, ne pas savoir comment on va nourrir sa famille jour après jour, ne pas pouvoir payer l’école ou les dicaments cessaires pour se soigner, vivre dans l’incuri permanente sont de grandes épreuves.

Pourtant, notre re leste sait parfaitement de quoi nousavons besoin pour notre vie quotidienne (Matthieu 6. 32). Est-ce qu’il nous laisse seuls face à ces besoins ? Non, bien au contraire. Il fait des promesses toutes particulières à ceux qui sont éprous : « Quand tu passeras par leseaux, je serai avec toi, et par les rivières, elles ne te submergeront pas » (Ésaïe 43. 2). Un chtien n’est pas préser des difficuls sur la terre ; mais il a cette promesse que Dieu est avec lui pour les affronter. Il nous faut reconnaître que parfois nous ne comprenons pas pourquoi Dieu permet des circonstances si dures pour sesenfants qu’il aime. Mais Dieu agit toujours pour notre bien, et il nous donne desencouragements et des certitudes auxquels nous pouvons nous « accrocher » quand nous sommes couras : « Dieu est notre refuge et notre force, un secours dans les tresses, toujours facile à trouver » (Psaume 46. 2). « Dans toutes leurs tresses, il a é en tresse » (Ésaïe 63. 9). « Dieu… est le re desorphelins, et le juge des veuves » (Psaume 68. 6), le soutien de ceux qui sont sans ressource. Notre re leste n’est jamais indifférent aux circonstances de sesenfants, il les traverse avec eux et sire que leur foi grandisse encore dans ces situations difficiles.

Que demander à Dieu dans ces circonstances ? De l’argent, la ussite, le succès ? Non, il veut que nous lui exposions simplement nos besoins, ce qui nousest cessaire pour la vie du foyer, la nourriture, le logement, la san : « Ne vousinquiétez de rien, mais en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par des prières et des supplications avec des actions de grâce ». Quel sera le sultat de cette confiance ? « Et la paix de Dieu… gardera vos cœurs et vos penes dans le Christ sus » (Philippiens 4. 6-7). Mais si l’objectif principal de notre vie consiste à sortir d’une situation précaire pour devenir riche, nous tombons dansun piège qui nouséloigne du Seigneur. Nous en subirons les tristes conquences tout au long de notre existence (Timothée 6. 9-10).

Parfois, comme Asaph dans le Psaume 73. 3, nous pouvons avoir un sentiment d’injustice en voyant certaines personnes s’enrichir sans scrupule ou de manière malhonnête. Prenons garde aux comparaisons qui anent à la jalousie et à l’amertume : être reconnaissant et content de ce que Dieu nous donne, ne sirer « ni pauvre ni richesse » (Proverbes 30. 8), c’est l’un des secrets d’une vie chtienne heureuse et rayonnante.

Paul disait : « J’ai appris à être content dans les situations où je me trouve » (Philippiens 4. 11) : cetapprentissage peut être particulièrement difficile lorsqu’on vit dans la pauvre, mais Dieu veut nous donner les ressources cessaires pour accepter notre situation, non pas avec signation ou fatalisme, mais avec foi et confiance en Lui. Il prend toujours soin des siens.

« Écoutez, mes frères bien-ais : Dieu n’a-t-il pas choisi les pauvres quant au monde, riches en foi et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment ? » (Jacques 2. 5).