“Il nous sauva” : quelle sublime simplicité dans ce passage ! Quelle conséquence évidente, qui semble si naturelle, de cette bonté et de cet amour divins ! Quel salut glorieux, complet, présenté, une fois encore, en sept caractères2. Son déploiement s’offre à nos cœurs émus de reconnaissance !
Sans les œuvres, la foi est morteJacques 2. 17 ; et inversement, les œuvres sans la foi ne sont que des œuvres mortesHébreux 9. 14.
De nombreuses religions enseignent que le sort de l’homme dépend de ce qu’il accomplit pour Dieu ; mais la Bible montre que c’est en s’appropriant ce que Dieu a déjà accompli pour lui que l’homme sera sauvé.
Ces deux actions du salut divin (lavage et renouvellement de l’Esprit Saint dans nos cœurs) étaient déjà annoncées par le prophète ÉzéchielÉzéchiel 36. 25, 27 ; le même résultat de ces actions divines est d’ailleurs donné au verset 26 et dans le verset 2 du chapitre 12 de l’épître aux Romains. Nous avons ici le salut en l’homme, après avoir considéré le salut pour l’homme (2. 12).
C’est “par Jésus Christ, notre Sauveur” que nous l’avons reçu (comme Actes 2. 33 l’annonçait déjà).
Nous aurions peut-être pensé que le salut de Dieu s’arrêtait là. Mais telle n’est pas la pensée divine. Dieu ne veut pas que nous ayons une compréhension purement intellectuelle de notre salut passé et à venir, mais que ce salut ait un impact immédiat sur notre vie. Montrons donc à quel degré nous apprécions tout ce que Christ a fait pour nous, en faisant pour lui, à notre tour, ce qu’il désire !
“Cette parole est certaine7, et je veux que tu insistes8 sur ces choses, afin que ceux qui ont cru Dieu s’appliquent à être les premiers9 dans les bonnes œuvres”. Cette parole fait référence au sommaire de la vérité des versets 4 à 7 et sert de base à l’exhortation qui suit. Cette parole doit être affirmée avec force aux croyants, car elle pose les fondements d’une vie chrétienne. La foi est toujours première, les œuvres en découlent. Marchons en tête dans ces bonnes œuvres, car ces choses sont non seulement “bonnes” (ou « belles ») pour Dieu mais aussi “utiles” pour les hommes. Mais n’oublions pas que seule est bonne une œuvre faite pour lui et par luiMatthieu 26. 10.
Le salut complet concerne celui de :