Les qualités morales publiques d’un surveillant sont données au verset 7. Il faut qu’il soit :
Agissons, tel Joseph autrefois, pour le bien et la gloire de notre maître et non pour la nôtreLuc 16. 1-13.
Il est engagé, au contraire, à ne pas être obstiné et têtu, à s’adapter à ses frères, à écouter leurs suggestions ou leurs remarques et à revenir sur ses propres opinions, “étant soumis” lui aussi, aux autres.
Les qualités positives requises pour lui, sont ensuite détaillées :
La doctrine est l’ensemble de la vérité chrétienne, telle qu’elle est enseignée par les apôtresActes 4. 22. L’ancien ne doit pas être “ballotté et emporté çà et là par tout vent de doctrine” Éphésiens 4. 14. Sa caractéristique doit être la stabilité doctrinale.
Le but du déploiement de ces sept qualités attendues chez lui est donné ; c’est “afin qu’il soit capable” – et cela, continuellement – “tant d’exhorter par un sain enseignement, que de réfuter les contredisants” (verset 9). Ce terme de “capable” sous-entend qu’un ancien ne doit pas forcément être un docteur, comme le confirme clairement 1 Timothée 5. 17. Cette capacité manifeste plutôt un équilibre (introduit par le petit mot “tant”) entre l’enseignement qui fortifie, encourage (“exhorter”) et les réfutations nécessaires des contradicteurs, nombreux en Crète. Il a affaire à la fois aux membres du troupeau et aux ennemis du troupeau.
Nous remarquons donc que toutes ces qualités ne sont pas pour l’avantage personnel du surveillant, mais pour le bien de ceux qui l’entourent et la seule gloire de son Maître.