La généalogie de ceux qui remontent avec Esdras est établie. Aucun n’est nommé d’après sa ville comme au chapitre 2 (2. 21-35). Il faudra réaliser la séparation du mal et cela ne peut pas être demandé à ceux qui ne font pas partie du peuple de Dieu. Dans la liste, un nom retient notre attention : Adonikam. 666 de ses descendants étaient montés avec Zorobabel (2. 13). Les derniers remontent (verset 13). Le regret de leur absence, lors du premier retour, avait certainement produit des supplications pour qu’eux aussi remontent. Dieu honore la foi des intercesseurs et leur piété.
Dans beaucoup de familles, nous attendons aujourd’hui que les derniers viennent nous rejoindre. Cet exemple nous encourage à y penser avec persévérance et confiance.
C’est avec un cœur douloureux qu’Esdras examine le peuple de Dieu. Aucun fils de Lévi ne s’y trouve. Il donne un message à deux hommes intelligents pour réveiller ceux qui ont oublié leurs charges. 38 lévites et 220 Néthiniens sont ainsi ramenés. Dieu désire les voir servir dans sa maison. Cette intervention est pour nous un exemple de grande valeur.
La réponse de Dieu à l’attente de la foi conduit à l’humiliation. Mais il faut la séparation du mal réalisée intérieurement et traduite dans les faits. A Ésaïe, l’Éternel dit : “N’est-ce pas ici le jeûne que j’ai choisi, qu’on rompe les chaînes de l’iniquité…” Ésaïe 58. 6. Joël lie le jeûne à un retour de tout cœur à l’ÉternelJoël 2. 12. Jeûner dans l’humiliation devant Dieu puis prier pour demander l’aide de Dieu, voici un enchaînement à retenir.
Dieu attend de ceux qui remontent qu’ils marchent dans le vrai (droit) chemin avec leurs enfants et tout leur avoir. Il s’agit du chemin de Dieu, non pas de celui de la propre volonté. Il est bon de le trouver collectivement, de penser aux enfants et à la gestion de nos ressources. Alors, Dieu exauce (verset 23). Il dit : “C’est ici le chemin, marchez-y” Ésaïe 30. 18-21. Un jour, Israël le discernera et s’y tiendraÉzéchiel 36. 25-27.
Nous devons aujourd’hui veiller à ne pas verser dans l’indépendance et les prétentions personnelles derrière lesquelles se cache l’orgueil. Pesons bien les choses. Jésus est le cheminJean 14. 6 et pour marcher, nous avons besoin de nos frères.
Esdras avait honte de demander l’aide du roi, ce qui aurait révélé un manque de confiance en Dieu et aurait supposé que le secours divin n’était pas pleinement suffisant. Il avait parlé au roi de la puissante protection de Dieu. La pensée même du besoin d’une ressource humaine était déplacée. Retenons cette instruction pour nous-mêmes.
Esdras discerne ceux qui sont qualifiés pour porter des charges particulières en servant les intérêts divins. Les dons en argent et en or sont soigneusement évalués. Si l’airain évoque le jugement et la justice, la grâce et la miséricorde dominent. Dieu parle de sainteté, de mise à part et non de rejet. Il parle ainsi à un peuple qui avait oublié ses fonctions essentielles. “La miséricorde se glorifie vis-à-vis du jugement” Jacques 2. 13. Sacrificateurs et lévites doivent veiller et garder avec vigilance ce qui leur est confié jusqu’au moment où, dans les chambres de la maison de Dieu, à Jérusalem, tout sera pesé. C’est à la fois une responsabilité et un privilège.
Aujourd’hui, dans tout service, veillons à ne pas attrister le Saint Esprit. Travaillons avec le secours de Dieu. Bientôt, ce qu’il aura accompli en nous et par nous sera révélé devant le tribunal de Christ.
La réponse du verset 23 brille pour la foi. La main de Dieu a été sur les siens pour les délivrer. Un arrêt de trois jours permet de savourer les soins divins. Les compter augmente la foi, la communion, la joie, la paix.
Tout est apporté et inscrit dans la maison de Dieu. Rien ne manque et cela l’honore.
Lorsque nous arriverons au terme de notre voyage terrestre, nous devrons rendre compte de l’utilisation des vérités que Dieu nous aura confiées. “Ô Timothée, garde ce qui t’a été confié” 1 Timothée 6. 20, dit Paul. Pensons bien à ce que nous devrons rendre à notre Dieu après l’avoir administré pour luiMatthieu 25. 14-30 ; Luc 19. 12-27.
Après la fidélité dans la marche, un service plus élevé peut être rempli avec intelligence. Les holocaustes présentés expriment l’unité du peuple de Dieu dans sa beauté : “douze taureaux pour tout Israël”. Le sacrifice pour le péché y est associé. L’ensemble préfigure l’œuvre de Christ qui a été l’holocauste parfait et le sacrifice pour le péché.